A la recherche des Quetzals

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5h30, nous sommes parées pour la chasse aux quetzals. Normal cela fait 4h qu’on se réveille à tour de rôle de peur de ne pas entendre le réveil et déjà plus d’une heure que les camions de livraison du marché klaxonnent sous notre fenêtre. Nous descendons et déjà Alfredo, notre guide, se trouve derrière la porte. Nous attendons ensemble son collègue Orlando accompagné de deux autres touristes. Il s’agit d’une guatémaltèque et de son mari américain. Martine se hisse à l’avant avec le chauffeur et moi je rejoins l’équipe dans la benne. 20 minutes de route et en avant pour une traque de cinq heures sur le volcan Atitlan. Le paysage est tellement splendide que voir ou non le quetzal n’a plus d’importance, rien que la randonnée vaut la peine de s’être levées. De nombreux caféiers bordent le sentier car ils se plaisent dans cette terre riche en minéraux. À leurs pieds sont plantés des avocatiers pour leur offrir l’ombre dont ils ont besoin. On rencontre également la plante dont les feuilles servent à la spécialité culinaire de Santiago style tamales. Une heure et demie que nous marchons tout en observant de nombreux oiseaux dont des style perroquets bleus qui prennent bien soin de ne pas rester en place pour leur photo souvenir. Et notre Alfredo commence à siffler, il a entendu les quetzals. C’est vrai que finalement voir en vrai celui qui est apposé sur les armoiries du Guatemala, dont il est l’oiseau national et qui donne son nom à la monnaie du pays peut-être pas mal. Ah, les voilà ! Enfin, avant de les avoir dans l’appareil nous avons du effectuer un certain nombre de pas. Ils sont extra avec leur petite tête sympathique et leurs magnifiques couleurs. Et en vol ils sont juste magiques. Nous poursuivons à la recherche des toucans avec au passage une belle prise photographique du calliste azuré , oiseau en voie de disparition car bénéficiant d’un habitat très restreint. Certains ornithologues se déplacent jusqu’ici pour tenter d’en apercevoir. Nous avons de la chance mais nous concernant c’est donner de la confiture à des cochons. Après notre belle expédition à Santiago nous rejoignons notre base à San Pedro où nos valises ont bien dormi. Une petite pause déjeuner et direction San Marcos le village où l’on peut se baigner logiquement sans risque. Il tient lieu de sanctuaire hippy. Nous l’avions lu mais à voir, j’ai halluciné. Ici c’est sourire land, tatoués en tout genre et babas cool se congratulent et la vendeuse de bijoux enlace son acheteuse comme si elle lui avait offert du pain béni pour un bracelet à 2 euros. En bref cela ne m’a pas plus. J’avais le sentiment de redoubler en ashram. Nous quittons cette zone d’ailleurs placée sous vigilance policière et nous prenons la direction de Cerro Tzankujil, colline sacrée pour y grimper. Mais voilà mon genou qui me fait des blagues de temps en temps a décidé de lâcher. Alors point de méditation solaire pour moi et comme le vent s’est levé point de baignade non plus. Retour à San Pedro où la journée se finira en hamac. C’est bien aussi.
Excellente journée à tous