Fin des backwaters

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Pour notre dernière journée à trois nous démarrons par ce que nous pensions être une petite marche derrière l’hôtel au hasard des chemins. Et finalement nous nous sommes retrouvées à longer un canal bordé de petites habitations derrière lesquelles s’étendait les plantations de riz. A notre passage tout le monde sortait de sa cahute pour nous saluer avec un grand sourire. Bien évidemment pas de photos pour éviter qu’ils finissent par se sentir obligés d’installer des brise vues comme sur les îles trop touristiques d’Alleppey. C’était tellement paisible et agréable que nous avons marché plus que prévu. Au retour un passage par notre piscine plus privée puisqu’un papa pataugeait avec sa fille mais un dixième du bassin semblait lui convenir. Allez il est l’heure de boucler les sacs et de se rendre à notre cantine où nous avons réservé une table au bord de l’eau. Pour partager notre dernier repas, on tente la bouteille de vin blanc sauvignon. Pas extraordinaire du tout mais après autant d’abstinence nous aurions pu danser la polka ! Un vrai café indien du Kerala dans le jardin cela change du pseudo nescafé et il est temps de regagner notre hôtel pour récupérer nos bagages et sauter dans nos taxis respectifs. Corinne se retrouve seule pour affronter un long périple jusqu’à la Bretagne. Deux heures de taxi, 2h d’attente pour son premier avion, puis trois heures trente pour grimper dans celui de Paris et enfin un train avec 2 changements. Bon courage Corinne ! De notre côté nous avons également eu deux heures de taxi pour rejoindre Fort Kochi et notre hôtel de démarrage du séjour Kerala. Mais, ensuite direction les pêcheurs du port pour acheter les excellentes gambas tigres à apporter au restaurant pour qu’ils les cuisinent. Un régal !
Point Kerala
Vous avez du remarquer quelques drapeaux rouges sur mes photos notamment en plein milieu du lac car le Kerala est le dernier bastion de la gauche dans la fédération indienne. Le Kerala est pourtant le seul état qui peut revendiquer la scolarisation de tous les enfants à l’école primaire et qui détient l’espérance de vie la plus longue, 73 ans mais en ville.

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