Réveil sous le soleil avec un excellent petit déjeuner, je crois que je suis prête à affronter la pénurie de nourriture en France, j’ai les réserves sur moi. Taxi jusqu’au loueur de voitures où, comme d’habitude, nous sommes surclassées et hop direction les ruines de Tulum. Nous choisissons de commencer par la visite vue de la mer et c’est superbe. Encore une fois les couleurs de la mer sont exceptionnelles. Et qui dit bateau dit snorkeling sur la barrière de corail. Une chance nous ne sommes que trois sur le nôtre. Au rendez-vous des hordes de poissons bleus qui malheureusement ne sont pas photogéniques à cause des vagues qui me berçaient en même temps qu’eux. Des tortues et des raies qui circulaient de tous les côtés ont même fait perdre la vigilance de Martine que j’ai stoppée avant qu’elle n’atteigne l’hélice d’un bateau. C’est que c’est fini la solitude. Enfin la fréquentation des plages et du site reste modérée. Histoire de peaufiner mes réserves alimentaires une pause déjeuner confortablement installées dans un des restaurants de la belle plage paraiso puis tout de même la visite des ruines. Fondée en 564, la citée était utilisée comme un port de pêche mais aussi pour le commerce vers d’autres cités de la région. La plupart des vestiges qui s’y trouvent datent d’après 1200. Tulum faisait partie de ces sites qui étaient destiné au Dieu plongeur. Ce n’est qu’à partir de 1250 que la cité a connu de nombreux statuts que ce soit religieux, résidentiel, administratif ou encore civique. Elle était encore habitée par le peuple Maya jusqu’au 15ème siècle où elle a été abandonnée. Des années plus tard, la majorité des villageois donnaient encore des offrandes à Tulum. Cependant, suite aux nombreuses visites des touristes, ils ont abandonné cette pratique. Nous terminons notre visite avec le gardien aux trousses qui tentait avec difficulté de fermer le site. L’avantage c’est que nous n’étions plus nombreux. Le hic c’est qu’il a fermé la petite plage devant le site avant que nous ayons eu le temps de s’y plonger. Demain nous y retournons pour profiter de la vue panoramique. Un observatoire style manège est installé sur le site et un coktail est même offert sur présentation du billet de parking mais trop tard pour nous. Direction notre cabane avec sa petite terrasse qui se trouve entre Tulum et Coba. Dans notre voiture particulière c’est peut-être moi que je mets en quarantaine avec ma fièvre de 5 ou 6 jours mais depuis ce matin j’ai rajouté un antibiotique à mon pote aspirine. On verra demain si à deux ils gagnent la fièvre. Nous voilà sur place et bien encore une fois, on est pas mal ! Un plouf dans notre piscine car pour le moment nous sommes seules . Un petit couple de marocains occupent un autre bungalow alors à leur arrivée un peu de blabla. Ils nous apprennent que leur avion de retour qui transitait par l’Espagne est annulé. Du coup je regarde le nôtre et pour le moment ça fonctionne. Deux jeunes femmes arrivent également en voiture et reblabla, elles sont françaises et voisines de France car elles habitent Guidel. Dingue ! Encore une belle journée et demain ça recommence !
Excellente journée à tous
2 thoughts on “La cité Maya de Tulum et les tortues”
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Pas de coucher de soleil …pourtant j’ai vu l’apéro « corona » ! Merci pour toutes ces magnifiques photos pleines de couleurs, le poisson en pyjama bleu à petits pois 🙂 et c’est quoi cette grosse bestiole terrestre à long nez (on dirait un tamanoir) , les oiseaux qui discutent et les gamins qui barbottent 🙂 « Vous êtes pas mal » c’est ça ta devise ?
J’ai pris des photos hier de notre sortie à cheval en disant qu’il faisait « beau » ! Tu parles, tout est GRIS, on ne voit pas la différence entre la terre et la mer ! Maintenant en fait dès qu’il n’y a pas de pluie pour moi il fait « beau » 🙁
J’espère que ton antibiotique fait son effet et que ta fièvre va disparaître… !
Gros bisous mes aventurières et profitez bien surtout 🙂
Bonjour Jacqueline c’est un coati a priori cela a l’air sympa mais j’en ai vu un s’en prendre au pied d’un touriste et franchement je n’aurais pas aimé être à sa place.
Bisous à bientôt car à priori pas de contrôle de fièvre à Paris.