29 et 30 sur Buenos Aires

Ce matin 29 avril, un petit temps gris vient encourager mon envie de rester au lit buller avec un livre. Martine étudie un nouvel itinéraire plus économique et sympathique pour gagner Montévideo le 1^er mai ! Au final les compagnies n’auront pas mis à jour leur tarif sur internet ! Au moment de réserver le verdict sera sévère, pas de plan B pour l’Uruguay ! Bon il est l’heure de retrouver notre « cantine » ! Un petit restaurant situé après la traversée de l’avenue du 9 juillet (la plus large du monde) où on nous sert un excellent Malbec au prix du verre de vin inclus dans la formule ! Voilà un avantage d’être français, le patron cuisinier voulait nous faire découvrir un cru d’une famille française installée à Mendoza ! Parfait ! Ensuite le déambulatoire dans les différents quartiers de Buenos Aires commence, une visite au cimetière de Recoleta pour aller saluer Eva Perón et admirer les réalisations gigantesque de caveaux signe de la richesse d’antan des habitants de la ville, visite de Nuestra Senora de Pilar, église d’architecture coloniale et musée d’art religieux sue les 3 étages de son cloître. Marche, marche et remarche ! Au passage devant l’opéra, je me renseigne sur la programmation et on décide d’y passer la soirée. A défaut de Tango (on attend Chantal) nous passerons la soirée avec le Barbier de Séville ! Pas le temps de se changer, nous assisterons au spectacle légèrement décalées par nos tenues loin d’être en harmonie avec les usages du lieu. Une sortie sous des trombes d’eau va nous conditionner à prendre un taxi pour parcourir les derniers kilomètres !

 Le 30 avril sera teinté d’un programme équivalent à la veille dans une ambiance toujours parsemée de nuages ! On a trouvé le parcours des personnages de BD pour colorer les avenues ! Concernant la sécurité de Buenos Aires, les recommandations continuent de pleuvoir mais on ne voit rien ! Seule la manière qu’on les gens de tenir leur sac ou sacoche semble indiquer un risque potentiel ! Pas de bande à l‘air douteux, de gamins semblant livrés à eux même, les SDF que nous croisons semblent propres et pour les repérer seules les cartons en guise de maison sous le bras ou le caddie (style « Zézette ») nous permettent de les identifier ! Un échange avec un garçon du coin nous confirmera qu’en effet pour savoir qu’il s’agit d’une personne « péjorativement de banlieue pauvre » il faut l’entendre s’exprimer ! Du coup, une seule règle, pas de richesse visible (pour nous pas de problème !) et on tient ses affaires ! C’est tout ! Buenos Aires nous apparait donc comme une ville calme d’apparence, les cris continus des sirènes de voiture de police semblent indiquer le contraire mais à l’œil rien ! Comme à Paris, les portes des immeubles peuvent nous révéler des trésors cachés d’architecture coloniale ! Visiblement de nombreux espaces sont en rénovation et logiquement inaccessibles ! Nous on ne sait pas lire l’espagnol ! Alors quand l’ouvrier ou le gardien accompagné de son chien nous précise que c’est fermé, on s’excuse et disparait ! Mais avant nos yeux ont pu profiter de ces espaces dignes d’un tournage de Zorro ! Visite de la galerie marchande Pacifico, construite à la fin du XIXème siècle, magnifique ! Soirée tranquille ! Demain matin, il faut faire nos sacs et se tenir prêtes à accueillir Chantal à la descente de son taxi ! Oui oui une petite pancarte devrait l’attendre à la descente d’avion et une voiture doit nous la livrer !

 Bon premier mai à tous ! Et, bon anniversaire Lénaic !

Bizh