Lever avec le soleil rouge sous nos fenêtres et réveil aux braiements des ânes ! Cela change ! Départ à huit heures, pause casse-croûte au démarrage et à nouveau direction les ruines. Cette fois on ne loupe pas la pierre sacrée (dernier vestige du temple Incas) perdue au beau milieu d’un champ ! En Europe, celle-ci serait conservée précieusement dans un musée ! En revanche, on utilise un raccourci repéré la veille pour éviter une grimpette inutile avant d’atteindre la crête. Objectif, rallier le Sud de l’île. Après quelques mètres, notre chien d’hier surgit de nulle part pour nous ouvrir la route. Il est amusant, grogne sur les fermiers que nous croisons et nous attend dès que l’on s’arrête ! Le chemin ne cesse de grimper et pour trouver un rythme, je mets en route mes écouteurs et c’est parti pour les années 80’ ! Et là ! Vous tous, surgissez de nulle part et ensemble commence une espèce de chenille où tout le monde gonflé d’amitié sourit et saute de joie de pierres incas en pierres incas, les yeux humides de tant de beauté dégagée par ce lac présent sur tous les horizons ! Voilà, grâce à vous, j’ai fini par atteindre la zone de « plat » ! A présent s’amorce la descente vers le village, en chemin nous payons nos péages comme il se doit ! En même temps, entre un et un euros cinquante le péage, cela fait plaisir de contribuer à la vie locale ! Les ânes de plus en plus nombreux bordent le sentier en compagnie de moutons et de quelques lamas. A chaque berger croisé, j’interviens pour empêcher celui-ci de lapider notre pote chien qui, pas fou, vient se blottir contre moi pour passer l’ennemi ! Mais nous obtenons une explication ! Celui-ci est encore en vie grâce à sa ruse et à sa rapidité ! Car c’est un maudit tueur de brebis et d’ordinaire il grogne après les touristes ! Le village du Sud, beaucoup plus touristiques n’est qu’un dédale de rue qui grimpent ! Notre pote chien nous abandonne à l‘entrée de la ville ! salut ! Pause déjeuner dans un super endroit où le wifi fonctionne, du coup je vous poste les messages précédents sans correction d’orthographe, désolée ! Puis, nous descendons jusqu’au port, histoire d’assister au balai des ânes et des femmes chargées comme des bourriquots (l’expression s’impose !) qui remontent les marchandises en provenance de Copacabana ! Il s’agit pour eux également de remonter des bidons d’eau du lac pour fournir chasse d’eau, douche etc… et finalement plus la famille en bave pour le faire parce qu’elle ne dispose pas d’ânes plus la location des chambres est chère et du coup moins elle a de clients ! Moche ! Je me retrouve un moment prise dans une vague de bourriquots en déplacement et d’un coup d’un seul tous les regards des femmes assises sur les murets se tournent vers moi en explosion de rire !?! Je tourne ma tête et comprend ! Ok, plus qu’à rire avec tout le monde et à applaudir l’âne qui vient de me refaire la décoration du pantalon ! Cool ! Du coup la remontée des escaliers (et il y en a !) à la recherche d’un hébergement sera l’occasion de déclencher d’autres rires de moquerie ! On commence à en avoir ras le bol de la grimpette, que l’on croise nos amis de croisière ! Ils ont dégoté un hébergement sympa et pas cher, super, on les suit ! Pas de bol c’est tout en haut ! Voilà nous y sommes ! Une des filles de la maison (environ huit, neuf ans) me donne un coup de main pour laver mon pantalon, sa petite sœur de 5 ans n’omet pas de préciser que l’aide n’est que pour du « propina ! » (pourboire, enfin pour-caramel !) . Evidemment la pièce sera donnée et fort bien accueillie ! A présent, plus de temps à perdre c’est déjà l’heure de gagner tous ensemble une table apéro pour le coucher du soleil ! A la disparition de celui-ci on court se réfugier à l’intérieur pour profiter de la chaleur du four à pizza et dodo ! (oui, je sais mes bonnes résolutions pour renouer avec mon pantalon à scratchs sont plutôt mal engagées !)
Bizh à tous et à demain !
J’ai pu lire tout le blabla… et j’adore vos petits anes ! 🙂
Bonne journée, bisous
Il faudra que je retourne voir les blablas précédents !