Le 6 janvier, Shobana et Martine 2 décident de nous accompagner jusqu’à Kundapur « grande ville du coin » pour faire du shopping ! A présent les soins sont finis pour tout le monde et nous avons eu notre visite de contrôle, toxines disparues, yes ! En revanche les kilos toujours accrochés, moins bien ! Nous prenons congé de nos hôtes, saluons les curistes et hop en route à bord d’un taxi où la puissance de la musique à bord n’a d’égale que sa conduite. Ambiance garantie et serrage de fesses pour tout le monde. Mais toujours beaucoup de plaisir à longer les bacwaters et leur petite embarcation de sable dont on a l’impression qu’elles vont couler tellement le chargement est important. (Plongeurs de sable ça c’est un métier dont j’ignorais l’existence.) Une fois en « ville », nous laissons à bord du taxi nos sacs et lui donnons rendez-vous dans deux heures environ et en avant à la recherche de nouveaux vêtements. En tant que seules blanches du coin, nous faisons office d’attraction locale. Les locaux se pressent pour nous regarder tenter de pénétrer dans les différents vêtements ; Ok trois semaines de cure supplémentaires semblent être de circonstance pour espérer loger dans le XL local. Quelques fous rires plus tard et surtout après une visite de l’ensemble des échoppes de la rue centrale, nous parvenons à rentrer dans des modèles XXL. Ok quoiqu’un peu compressées, nous achetons. On regarde la montre, il est près de 7H30, hou lala, nous avons une heure de retard, vite au taxi. Taxi, taxi, non pas là, par ici, non plus, heu ? Il faut se rendre à l’évidence, il n’est pas en vue. Alors une solution, téléphoner au centre qui le connaît. Martine tu prends ton téléphone indien ? Ah, super, il est resté en charge au centre. Bon personne d’autre n’est en possession d’un téléphone indien ou international. On demande à un commerçant de téléphoner et tout s’arrange. Au centre de cure, tout le monde est en émoi, nous sommes portées disparues depuis plus d’une heure. En fait, le taxi nous attend sur le trottoir d’en face et c’est reparti pour le centre en mode express. Tout le monde salue notre retour, un diner express nous est offert ce qui me permet de remanger le super riz à la noix de coco confectionné ce matin spécialement pour moi (c’est vrai qu’ici j’étais bien gâtée) et c’est reparti pour Kundapur à l’arrêt d’autobus le téléphone en main. En chemin, nous prenons quelques minutes pour profiter d’un spectacle de rue de Yakshagana et bénéficions d’un passage par les coulisses pour une petite photo souvenir. Vraiment ces indiens sont adorables.
Nous voilà assises sagement sur des marches à observer le balai des bus. Une heure plus tard, le N° 15 n’est toujours pas en vue ? Il est prêt de 23H le bus affiche donc une heure de retard. Comme nous sommes à nouveau les seules blanches du coin je pense qu’il ne sera pas difficile de nous repérer nos noms de réservation ne sonnant pas vraiment indien. Pas loupé, 15 minutes plus tard, un homme saute en marche d’un bus en approche et vient directement sur nous, Hospet ? Yes Ok suivez moi, et en moins de deux, nous voilà installées sur notre grand lit couchette. Super la nuit s’annonce bien. Erreur, les fenêtres s’ouvrent toutes seules à mesure des chaos et c’est dans le courant d’air froid que nous allons tenter de dormir. Et là nous avons une grande pensée pour nos amis bretons qui nous ont bien spécifié que ce n’était pas nécessaire de s’encombrer de notre duvet !
8H Huspet en vue, là encore nous jouissons de la bienveillance des indiens à notre arrivée, sacs à dos porté enfin le mien, je ne sais pas pourquoi mais c’est toujours mon sac qui est pris en charge et hop en rickshaw. Une escale petit déjeuner avec chai (thé du coin au lait) et une dosa masala (crêpe croustillante fourrée à la pomme de terre accompagnée de deux sauces épicées différentes) puis nous prenons la direction d’Hampi.
Plusieurs traversées de village tous plus colorés les uns que les autres, des saluts aux jeunes indiens revêtus de leur uniforme scolaire et nous pénétrons aux abords du site.
Les temples se succèdent à la vitesse du rickshaw (leur visite est prévue demain) et nous atteignons une magnifique rivière. Une petite table est installée sur la rive en guise de guichet, deux tickets et nous rejoignons l’autre rive accompagnées d’un indien complaisant qui a pris soin de téléphoner à notre guesthouse pour vérifier l’adresse. A présent, il nous conduit tout droit vers le rickshaw de l’un de ses nombreux frères, d’un collègue en somme. De magnifiques conglomérats de pierres rose se jettent dans les rizières en eau qui bordent la route. Je pense alors que j’ai fait un bon choix de guesthouse éloignée de la « zone commerciale » dédiée aux touristes qui occupe l’espace de proximité des temples. Ceci dit, là, on va trouver des tenues à notre taille ! Et voilà Rambo guesthouse ! Oui, c’est confirmé, c’est un excellent choix, nous voilà installées dans notre paillote à 3 mètres d’une rizière dans un décor idyllique. Dans la partie bar du lieu, une musique jazzy s’accorde avec la clientèle déjà présente. Le poulet massala tika est au menu et de la bière occupe l’espace des frigos. Nous revoilà plongées dans notre ambiance tour du monde ou jeunes de toutes nationalités se prélassent en attendant de décider de leur prochaine destination. Changement d’ambiance garantie, je revis ! A présent, une petite sieste hamac pour Martine et en route pour louer une mobylette !
Toujours des difficultés de chargement des photos mais j’essaie toujours !
ça donne vraiment envie de partir tes photos, zaza ! vous avez l’air de bien vous éclater. et les crêpes indiennes fourées au pdt avec les petites sauces: j’en salive ! ha ! souvenirs, souvenirs ! … bon, l’an prochain …!
J’ai bien ri… : vous vous habillez en XXL… 🙂
Toujours des aventures merveilleuses et des bus bien aérés au moins !
Je vais regarder toutes ces photos A+ pour l’instant !
Bises mes vagabondes
Je vois Martine que le fait d’avoir fini ta cure t’a ouvert l’appétit ! ça me semble bien appétissant du reste…et j’en mangerais bien un morceau 🙂