Au final, hier soir point de bouiboui mais un restaurant terrasse avec musique d’ambiance, cocktail et tandoori. Petite entorse budgétaire qui nous a fait renouer avec la propreté oubliée. Des murs propres, des fauteuils confortables et une atmosphère saine, encore un luxe qu’on ne mesure plus chez nous.
3H30 du matin, la journée commence avec un nouveau jeu de piste. Non plus à la recherche du ticket mais de l’arrêt de bus. Comme indication nous possédons’ dessiné sur un morceau de papier, un trait un rond et un trait et rendez-vous devant Marine Hall. A priori ce n’est pas loin ! Voilà un bâtiment nommé Marine quelque chose, plus loin un autre, bon on reste entre les deux. 3H45, un bus style transport scolaire pointe son nez. Je m’approche à tout hasard en espérant que ce ne soit pas celui-là puisque 7H de transport nous attendent pour la journée. Et si, c’est lui ! En avant pour ramasser les huit autres touristes, i
&& ndiens évidemment et en route, enfin en piste, pour Baratang.
Dés la porte de Port Blair franchie, on se retrouve bordés d’une forêt vierge qui semble impénétrable. Les chaos se succèdent et notre chauffeur semble s’entraîner pour le prochain grand prix. Les pneus crissent à chaque virage scandés par d’incessants coups de klaxon, ambiance locale en sorte. 2H30 plus tard nous commençons l’opération poste de police assez simple pour les indiens mais un vrai parcours administratif pour nous. On repart mais cette fois ci en convoi. On comprend à présent la rapidité du bus car après le convoi de 6H30, il faut attendre 9H. Nous commençons la traversée de Jarawa en queue de cortège quand soudain sorti de nulle part un groupe d’arcs, de flèches et de pagnes dissimulent cinq indigènes. Le temps de se frotter les yeux et ils disparaissent dans la végétation. Nous n’avons pas rêver, nous sommes dans la zone protégée par le gouvernement où subsistent des tribus vivant comme il y a des centaines d’années en total autarcie d’où le convoi militarisé pour les protéger des touristes. Il semblerait que certaines tribus soit cannibales… Nous quittons la zone interdite de photos et d’arrêt et le bus recommence ses accélérations quand soudain nous rejoignons les autres et là tout s’arrête. Une petite attente et nous dépassons un 4X4 gisant dans un fossé et voilà une confirmation que cette conduite n’est pas sans risques.
Le bus se gare à l’embarcadère et nous trouvons le moyen de louper le bateau pour raison de halte pipi. Du coup, on prend le temps d’un petit déjeuner et je partage une part de celui de Martine avec une vache. Ici ce sont elles les plus gourmandes. Une fois sur l’île de Baratang on aperçoit notre chauffeur qui nous fait des signes, nous ne sommes pas perdues et l’opération administrative recommence. Nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend car les explications étaient en hindou. Visiblement nous partons à présent sur une petite barque à moteur et le tour de l’île commence. Une constatation, la pancarte crocodiles, des vrais grands cette fois, est bien disposée à l’entrée de l’île donc maillots de bain et masques vont pouvoir séjourner dans le sac. Halte dans la mangrove et petite marche sur un sentier ombragé par une végétation toujours très dense. Nous atteignons une grotte, Lime Stone Cave, en pierre splendide avec des configurations de toute beauté mais sans lampe. On a le maillot de bain, on ne peut pas tout prévoir ! Ensuite nous sautons dans un 4X4 dont le chauffeur doit se préparer au même grand prix que celui du bus. Assises à l’arrière parallèlement à la route nous nous concentrons sur les poignées du plafond pour tenter de ne pas l’enfoncer avec la tête. Encore un petit chemin et le Mud volcano nous offre quelques bulles de glaise légèrement soufrées. Evidemment après la géothermie de Nouvelle Zélande celui-ci semble quelque peu ridicule même si il n’y a pas si longtemps il a engouffré dans son histoire quelques habitants. Un déjeuner à l’indienne donc rapide et nous réembarquons pour ne pas louper le convoi de 12H30. Nous sauf quelques indiens de notre bus ; Installées à prendre le soleil sur le quai nous les attendons avec l’accostage de l’autre ferry. Personne, bon c’est parti pour 2H30 d’attente puisque le convoi vient de disparaître. Deuxième fois que l’on respecte les horaires et que l’on se fait avoir par des indiens peu scrupuleux.
Sur la route du retour nous assistons aux scènes de vie de la nuit tombante. Vaches, buffles rejoignent leur propriétaire pour une traite ou un seau d’eau. Les feux s’allument pour commencer la préparation des repas. Les enfants, les tracteurs ou chars à bœufs rejoignent le domicile familial et nous notre petite guesthouse.
LE 20 JANVIER
Cette après-midi nous prenons le bateau pour l’île d’Havelock où nous allons passer une semaine. Alors allons nous réussir à trouver un hébergement en adéquation avec notre budget ?
Il est possible que vous restiez sans nouvelles quelques jours car apparemment là-bas le wifi est rare et très cher.
Alors le temps que l’on bronze, on vous souhaite bon courage pour affronter le mauvais temps français.
Bizh à tous !
Kenavo