Chiraz en vue, c’est une oasis, mais rien ne le laisse transparaître. « la ville des poètes », des jardins et des roses (quand c’est la saison) nous apparaît saturée de monde. Normal nous sommes jeudi soit dimanche pour eux et c’est le dernier jour férié avant Norouz. Chiraz fut également celle du vin et de l’amour célébrés par ses deux chantres illustres, Saadi et Hâfez Chirazi. Pour nous ce sera l’étape familiale et cloharsienne car nous retrouvons Alexandre et Antonin qui descendent également du bus de nuit mais en provenance de Téhéran. L’après midi est consacrée à la visite du palais qâdjârfut édifié au XIXe siècle, au milieu de Bagh-i Eram, jardin planté de magnifiques cyprès.
Puis du mausolée de Shah Chéragh (dont la coupole bulbeuse repose sur un tambour étroit). Là nous avons, nous les filles, encore eu le droit de nous envelopper dans un tchador. Bon cette fois j’ai été prise en main et ma tenue semble correcte. Mais à l’issue de la visite, les femmes, sourire aux lèvres, semblaient désespérées. Le drap en vrac et le foulard laissant apparaître mes cheveux ne correspondaient plus du tout aux normes en vigueur. Ballades, visites et repas ont rythmé la journée. De bons moments également à observer Alexandre en train de négocier avec les iraniens en persan dans le texte évidemment. Du coup notre taxi pour Persépolis de demain est déjà réservé.
Dans notre hôtel nous avons plein de connaissances rencontrées au cours du voyage, des brésiliens, une allemande, des hollandais et le guide des espagnols de Varzaneh. Du coup chaque déplacement dans la cour principale prend un certain temps. Yacob le guide nous propose un tour de 4-5 jours dans la montagne avec passage chez les nomades en mode voyage économique à savoir camping et hébergement chez l’habitant. Je suis ultra emballée à cette idée et comme nous hésitions sur notre trajet dans le nord, Martine est partante.
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Quelle bonne idee la montagne deguisee en chauve souris a rangers
Faites gaffe a vous et bises a alex