Las gachas, el salitre et la gloria Guadalupe

Levée comme les poules je prépare le petit déjeuner, hé oui pour une fois il n’est pas prévu mais je dois pouvoir m’en sortir. Départ à la fraîche pour les puits de las quebradas las gachas. Ciel voilé mais chaleur au rendez-vous. Que du bonheur de partager un début de journée dans ce village tranquille avec ses habitants. Après de nombreux « Buenos dias » nous apercevons une rivière avec des puits. « Ce doit être là » me dit Martine en observant le dessin de José qui nous tient lieu de carte. Bon il faut dire que le sentier annoncé plat ne l’est pas (enfin pour nous) et que les distances prévues entre différents points sont également fausses. Voilà un cavalier qui arrive à point nommé. Bon ce n’est plus loin. Nous y voilà, la rivière parsemée de puits nous fait face. « Martine attention ça glisse » et hop c’est moi qui me retrouve en posture tortue et par chance je parviens à me freiner avant de glisser dans un puits avec chaussures et surtout appareil photo. Bon à la baignade, nous profitons de l’endroit avec un chouette concert de jazz orchestré par l’équipe de campeurs installée en amont.
Mon ventre m’annonce que l’heure du déjeuner est en approche, cela tombe bien car l’endroit tranquille commence à attirer de plus en plus de colombiens. Direction le village histoire de partager notre poulet avec les chiens installés face au resto. Un passage dans notre hébergement pour prendre le café et s’est reparti pour une autre rivière (el Salitre). De superbes vasques colorées vont nous rafraîchir et bonjour les coups de soleil. Pas malin d’avoir oublié la crème solaire mais c’est fait. À présent nous partons vers la Gloria et là changement d’ambiance, musique à fond, bruits et grillades. Nous profitons un peu de l’ambiance vacances des colombiens venus d’un peu partout pour profiter de ces piscines naturelles et retour pour un petit goûter de 18h avec un bon beignet fourré au dulce de leche. (Style confiture de lait au caramel) Hummm !
Pour ce soir pas de pizza, empañadas ou autres trucs grossissant pas cher mais un petit restaurant. Ceci dit les pizzas sont excellentes.
Point Martine se lâche : quand nous nous sommes trompées de rivière, elle a décidé de passer le portillon en me disant « mais si regarde c’est par là ». Et moi : « mais non c’est un champ fermé mais comme tu veux, si des taurillons arrivent tu les prendras par les cornes comme hier soir. » Elle passe et commence à prendre des photos depuis un point culminant et descend. « Martine regarde voilà les vaches qui arrivent au grand galop. » En moins de deux minutes son promontoire était pris d’assaut ! Une chance qu’elle n’y était plus mais moi j’ai bien rigolé avec les deux femmes qui passaient par là au même moment. Là je peux vous dire que son tendon, mal ou pas il a accéléré !
Retour de la Gloria, Martine me dit « par là cela doit être un raccourci »et nous voilà traversant une rivière sur un pont de bambou ! Voilà j’aime bien finalement quand Martine se lâche.

Point selfi : on n’est pas au point, ça film!

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