On est bien dans notre top hôtel avec deux salles de bains privatives, le seul hic c’est que ce matin, il n’y a pas d’eau et hier soir un crabe m’a atterri sur la tête. Ce sera un seau d’eau pour les toilettes ça ne change pas des habitudes et la douche au robinet extérieur qui tient lieu de douche de rinçage après le bain de mer. Un petit déjeuner copieux en observant les locaux qui extraient du sable pour leurs travaux. Vu le rythme des pelletées par individu ce n’est pas nécessaire de proposer de l’aide. Les femmes et les enfants effectuent des allers retours tout en riant tandis que les ados traînent la tong. On profite de la marée basse pour nous rendre à Arusi, le dernier village desservi par la lancha autobus. Pas plus d’activité que dans le nôtre bien qu’il soit un peu plus grand. Enfin si, la pêche à pied, c’est les grandes marées, on se croirait en Bretagne avec les huîtres qui affleurent les rochers. Retour dans nos hamacs jusqu’à ce qu’Ernestine nous appelle pour déguster son poisson au lait de coco. Un régal ! Je ne suis pas certaine que nos trois heures de marche compensent les repas. Surtout qu’Ernestine nous soigne bien, limonade maison et petites douceurs sucrées viennent compléter les repas. L’Internet on oublie mais on n’arrive pas non plus à capter de signal téléphonique. A présent que je me suis débarrassée de ma Sim Mobistar, il semble que cet opérateur soit le seul à passer en marchant vers Guachalito. Bravo Isabelle ! Car sans informations de l’association qui gère le déplacement jusqu’au village indien de Jovi, Martine hésite à s’y rendre. Sortie de hamacs et direction la piscine naturelle, cette eau chaude cristalline dont le sol rocailleux laisse passer des petites bulles est géniale. Aujourd’hui nous sommes seules à en profiter, pas de prêche. On rencontre un guide et là plus d’hésitation de destination. En fait à Jovi la communauté indienne s’est réduite car la majorité des familles est descendue vivre au village pour scolariser les enfants. Donc cela va ressembler à ce que nous avons déjà vu. En revanche on apprend que la dernière grande communauté indienne vit à trois heures de bateau de Nuqui. Mais les militaires là encore bloquent l’accès. Très bien, alors ce sera cascade pour demain et à nouveau farniente sur la magnifique plage de Guachalito à partir de dimanche.
1 thought on “Los Termales”
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Je résume : 2 salles de bain privatives sans eau, et des excuses à 3 pesos pour être obligées d’opter pour le farniente… 🙂