Ce matin, c’est moi qui joue les boulets dans notre dortoir, j’ouvre un œil, 6h44, parfait je veux éteindre le réveil mais loupé il se déclenche au même moment. Résultat mon coq se met à chanter sans que je puisse l’arrêter pendant de longues minutes annonçant du coup à tout le dortoir que nous partons. Hop! Ça commence bien : notre gentil réceptionniste d’hier soir attend derrière la porte pour porter mon sac en haut de l’escalier. Il nous a réservé un taxi pour nous rendre à une station de métro, il est parfait. On repassera par là dans 4 jours avec plaisir. Nous voilà à la gare, vue l’heure on a le temps de prendre un petit déjeuner à la chinoise sur les minis tables comme au Vietnam. On passe le contrôle des sacs et la barrière de sécurité et hop dans le bus. Gentiment une personne se déplace pour que l’on puisse être ensemble mais c’était sans compter l’intervention d’un chef de bus. Houlala, hors de question de s’installer ailleurs que sur sa place numérotée. On n’avait pas vu… Et voilà le 36 pour moi c’est devant et le 35 pour Martine c’est tout à l’arrière. Bon à dans 7 heures ! Une mini pause 3h plus tard permet de constater qu’on a changé de Chine. Les toilettes à présent c’est sur une rigole, les unes derrières les autres et sans porte. En plus il faut repérer le signe chinois pour choisir la rigole femme. On repart les paysages changent et verdissent à vue d’œil. La chaleur aussi évolue c’est un bon 25 degrés à présent. Les chinois commencent à être malades avec la série de virages, je voie le stock de sacs à vomi qui se réduit comme peau de chagrin à côté de moi. Pouah j’ai du mal ! Que de changements. Nous voilà à destination à Xinjie, une autre française Anaïs fait également partie du voyage. Comme nous nous rendons à Pugao Laozhai le village des rizières et des guesthouses nous allons partager notre mini bus. La chinoise qui nous y conduit va faire plusieurs haltes, histoire de remplir tous les sièges. Résultat une bonne heure de plus pour parcourir les 25 derniers kilomètres. Et voilà il fait tout noir, elle nous abandonne au bord d’une petite route, nous montre un chemin et nous dit, il faut descendre. Bon on y va, le chemin se réduit sur un passage où s’alternent bouses de buffles et marches. On commence à avoir un doute et par chance, trois jeunes dont un français se rendent à la même auberge que nous. Anaïs, elle, va continuer seule. J’espère qu’elle aura trouver car pour accéder à la nôtre ce fut un vrai labyrinthe et sans eux je me demande comment on s’en serait sorties. Jacky, le chinois propriétaire, nous reçoit chaleureusement et commence par nous surclasser en chambre avec salle de bains. Ça c’est chouette. Et bien à table, ici on ne choisit pas mais c’est encore une nouvelle cuisine et c’est excellent. Une visite à la terrasse où nous irons voir le lever du soleil demain matin et au lit. Voilà les trois prochains jours vont consister à se balader dans les rizières et à profiter du soleil. Le seul hic c’est qu’il n’y a pas de médecin au village alors si cela ne s’améliore pas je devrais retourner à Xinjie pour mon dos. Belle journée à vous Pour nous c’est le printemps qui arrive et c’est chouette, Martine revit !