8 H, nous sommes dans la rue, non pas en gymnastique comme les locaux mais prêtes à prendre le métro pour la gare. Plus de temps d’attente que de transport, seulement une petite demi-heure en TGV de compétition pour atteindre notre destination. Taxi et direction la Colline du Tigre pour commencer le Suzhou marathon que nous nous sommes prévu. La météo nous avait promis un super 11 degrés et du soleil pour cette escapade et bien, ce sera un minuscule 2 degrés et un ciel blanc plombé. Loupé ! j’aurais dû écouter Martine et prendre mon gros blouson… une chance, j’ai conservé l’écharpe. Une heure et demie de marche dans ce superbe parc où trône, penchée tout comme la tour de Pise, la pagode du rocher des nuages (Xème siècle )
Taxi pour le musée de la soie superbement conçu avec des vidéos et des expositions de toute sorte. Suzhou est la ville de la soie depuis le XXIème siècle av. JC ! Au XVIème siècle elle fut la première ville productrice du pays.
De là nous entamons une marche à pied en direction de la rue touristique Pingjiang. Pour l’atteindre, nous longeons plusieurs canaux dans des zones où la vie locale du samedi bat son plein. Apparemment ils ont vu la même météo que moi et après cette semaine de pluie, c’est jour de lessive ! Nous prenons beaucoup de plaisir à déambuler parmi la population et à déjeuner dans un bouiboui en occultant l’état de la cuisine. Voilà la rue Pingjiang et avec elle, les Shanghaiens en visite du week-end, courage, fuyons ! Un taxi nous conduit cette fois à l’humble jardin de l’administrateur, créé au XVIème siècle. Suzhou a conservé 69 des 260 jardins du temps de sa prospérité. 9 sont visitables, nous avons choisi le numéro 1, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et différent de celui de Shanghai.
À présent marche à pied, de nouveau, vers la rue Pingjiang cette fois plus accessible. La lumière baisse vitesse grand V et les heures s’envolent, plus le temps de flâner d’avantage, un nouveau taxi nous dépose devant la rue Shantang. Je nous visualisais dans cette rue pour dîner tranquillement sur le bord de la rive mais la météo et l’heure tardive en auront décidé autrement. Pas de taxi en vue alors, à pied jusqu’à la gare où nous nous contenterons d’un repas fast-food. 22h, nous regagnons notre hébergement avec plus de 20 km de marche malgré les taxis qui nous ont permis de découvrir quelques rues modernes de la ville.(Aujourd’hui Suzou produit un quart des ordinateurs portables vendus dans le monde et 65% des souris.) Superbe journée dans cette charmante ville considérée comme la Venise de l’Orient. Suzhou a été, entre le XIVème et le XXème siècle, la plaque tournante de l’export ; il y a eu jusqu’à 82 km de canaux, 35 km aujourd’hui.
Mais je me demande si le ciel bleu existe dans cette région ?
Bon dimanche à tous
2 thoughts on “Suzhou la venise de l’Orient”
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Bon dimanche
Gros bisous à vous deux
Comme quoi la soie mène à tout… Ordinateurs portables et souris !
J’adore ta vidéo Isa (comme toutes les autres qui font que nous visitons avec vous 🙂 ). Le passage le long des canaux est super sympa (manque de luminosité avec ce temps ! dommage)