Pudong de Shanghai

Aujourd’hui c’est un vrai dimanche, non seulement le soleil est de retour mais il a apporté avec lui le ciel bleu. Du coup c’est de la terrasse que je vous écris le post d’hier pendant que Martine gère le linge. Même en voyage, ça marche ! Ballade le long de la rivière puis du Bund pour gagner le départ du ferry. Traversée de moins de dix minutes et nous commençons notre visite du quartier des affaires, le Pudong. Difficile d’imaginer qu’avant 1990, ce n’était qu’une étendue de terres agricoles. Considéré comme le Shanghai du futur, tout y est démesuré enfin tout, sauf la patinoire ! En plus d’être le quartier des affaires et des finances de Shanghai, le quartier de Pudong cherche à attirer touristes et locaux et ça fonctionne. Entre les centres commerciaux, les musées et les centres d’expositions, nous avons du mal à choisir notre programme. Pour commencer nous profitons de la ballade le long du fleuve Huangpu histoire de contempler le Bund d’un côté et de choper un torticolis pour ne rien manquer en même temps de ces tours gigantesques. Le temps est printanier et les terrasses idéalement placées sont plus que tentantes. Il est déjà 13h30, une pause déjeuner s’impose. Il reste de la place à la brasserie allemande alors ce sera là. Soleil, vue sur le Bund, le temps s’écoule sereinement et avec lui, notre programme rétrécit . Nous prenons la direction du cœur du Pudong où toute une zone est dédiée aux piétons avec ses passerelles qui serpentent le long des buildings. A vue d’œil et de pas réalisés, se sont plusieurs kilomètres de déambulatoire perché au-dessus des voitures qui s’offrent à nous. Une bonne virée sur l’avenue du siècle, encore une réalisation de notre architecte français Jean-Marie Charpentier. Direction la Shanghai Tower qui, avec 632 mètres et ses 121 étages, est le plus haut édifice de Chine. Nous ne grimperons qu’au bar resto, le 100 Century, au 97ème étage de la tour du « décapsuleur » mais déjà la vitesse de l’ascenseur nous oblige à décompresser. Quitte à être dans un palace, nous en profitons pour commander du vin chinois sur les conseils d’une amie française ; mais non, ils n’ont que de l’australien. Je me demande où l’on peut tester ce vin, au supermarché, c’est en majorité du français et dans les petits chinois, c’est de la bière. En tout cas le coup du vin chinois s’est avéré intéressant car, pour pouvoir grimper dans une tour, il faut passer à la caisse, alors nous avions fait le choix de boire ce privilège plutôt que de payer pour un ascenseur. En l’absence de vin chinois et bien nous sommes reparties sans consommer. Et heureusement car les vitres n’étaient pas propres pour mes photos, hihi ! A présent, le compteur de pas de Martine nous indique déjà 10 km et nous avons le retour avec plus ou moins 5 km à prévoir. Pas l’envie de prendre le métro avec cette météo alors nous reportons la visite du musée d’art contemporain pour se rabattre sur celui de l’histoire de la ville niché sous la tour Perle d’Orient. Plutôt ludique, ce musée est une succession de tableaux des différentes périodes mis en scène avec des mannequins en costumes d’époque, des maquettes et même des hologrammes. C’est intéressant en tant que français de se voir comme les migrants westerns européens qui ont envahi la ville et imposer une loi mixte. Nous avons remarqué également que les têtes des consommateurs d’opium plutôt amaigris avec une mauvaise mine n’encourage pas à la consommation… Retour à l’auberge avec nos soupes aux raviolis, les snickers pour le dessert et la bière locale évidemment. Nous avons fréquenté toutes les épiceries de notre rue mais difficile de sympathiser avec un commerçant : ce ne sont jamais les mêmes… Sauf l’affreuse qui est blacklistée depuis qu’elle a voulu nous refiler un vieux billet périmé. Il est déjà minuit et tout à l’heure nous partons pour une escapade de deux jours à Hangzhou retrouver nos petits canadiens et français du Cirque du Soleil.
Belle journée à vous