Attention un lac peut en cacher un autre. 10h, oui oui ! de plus en plus tard, nous sautons dans un tuktuk pour Santa Helena. Et là j’ai honte de nous car loin de découvrir ce que nous pensions être notre premier bus moderne climatisé pour rallier Rio Dulce. Nous sommes devant un bus certes confortable mais en mode collectivo classique. Voilà nous n’avons pas perdu une fortune en achetant le billet à l’hôtel parce que les transports sont économiques mais quand même nous avons payé beaucoup trop cher. Collectivo oblige il faut le remplir pour pouvoir partir. Soit une bonne heure d’attente à laquelle nous ajoutons une demi-heure de changement de roue suite à une crevaison en chemin. Résultat nous atteignons Rio Dulce à l’embouchure du lac Izabal vers 16h. Trop tard pour nous rendre à El Estor à deux heures d’ici. Bon nous allons trouver un hôtel à proximité ; ok nous restons en mode luxe avec un bungalow équipé d’une terrasse sur le lac. La lancha verte de l’hôtel vient nous récupérer sur le ponton de Rio Dulce. Nous voilà installées confortablement, il est trop tard pour partir en exploration en kayak alors nous nous contenterons d’une ballade sur les passerelles qui nous conduisent à l’exploitation de cacao. Les serres contenant les cacaotiers sont impressionnantes et vu le nombre déjà en terre on se demande où vont aller ceux-là. Peut-être qu’il est nécessaire de les renouveler souvent ? Il va falloir que l’on se renseigne. Un petit scrabble accompagné d’une bière sur notre terrasse en attendant le dîner et au lit. Finalement moins on en fait, plus on fatigue ; enfin je pense que la chaleur est responsable de cet état. Nous nous familiarisons très bien avec le luxe alors je pense que nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin et demain à El Estor j’ai repérer un Eco lodge qui devrait être fort sympathique. En face de nous s’élève le fort San Felipe del laja construit à la demande de Philippe II pour protéger le commerce entre le Guatemala et l’Espagne. Demain matin si nous sommes en forme, nous irons en kayak l’observer de plus près. Pour le moment du haut de ma terrasse sur l’eau, j’ai l’impression d’être en bateau suivi d’une bande de canards qui dorment à côté de nous mais le cri des singes hurleurs au loin me rappelle que nous sommes toujours en pleine brousse même si le décor semble plus maîtrisé par l’homme.
Excellente journée à tous