Nous découvrons l’orage guatémaltèque, des éclairs dignes d’un final de feu d’artifice ont pris possession de la forêt. Une chose est sûre c’est qu’ils ont cloué le bec des singes hurleurs et des coqs. Et pour finir j’ai passé une excellente nuit bercée par le son de la pluie. Ce matin la tenue maillot de bain ne semble plus adaptée, les températures sont en chute libre. Direction le petit déjeuner avec Claudie la sœur de Sergio qui nous fait goûter sa préparation de crème de citron. Moi je dis qu’elle est opérationnelle pour la Cabane de la mouette. Une bonne séance de papotage et Sergio nous accompagne à l’arrêt des collectivos. Excellente surprise le minibus est plus grand que d’habitude et nous avons pu voyager jusqu’à Rio Dulce sur un siège rien que pour nous. L’ambiance est calme ce matin, on discute tranquillement avec nos compagnes de bus vêtues de leur chemises brodées réalisant que le désir de prendre des photos n’est plus là. Mais juste celui d’échanger et en même temps je ressens l’émotion un peu nostalgique du départ. D’ici un jour ou deux nous allons quitter le Guatemala et ses habitants et ce collectivo est le dernier que nous allons partager dans ce pays. Arrivées sur Rio Dulce, il nous reste un peu de temps avant de prendre le ferry, enfin la lancha rapide, vers Livingston. Nous en profitons pour partir à la recherche d’Edgar, un jeune que nous avons rencontré en France il y a une dizaine d’années. Nous savons qu’il travaille comme responsable dans un chantier naval dépendant d’un grand hôtel. Hop tuktuk jusqu’à la réception de l’hôtel. Là nous apprenons qu’il est sorti déjeuner, l’hôtesse d’accueil le contacte et me le passe au téléphone, super nous nous donnons rendez-vous à l’embarcadère. Re tuktuk et retour sur le port où l’on s’installe dans un restaurant . Edgar nous rejoint en moto et nous raconte sa belle évolution : il s’est marié il y a deux ans et, avec sa femme, ils poursuivent leurs études en administration d’entreprise. Ils ont tous les deux de très beaux projets et cela fait vraiment plaisir. Un gros bisou et nous embarquons sur ce rio Dulce qui n’a rien perdu de sa splendeur malgré le ciel plombé. C’est juste le côté Dulce qui prend des allures de Rio agité mais la végétation qui le borde est superbe. Certes elle n’est pas très photogénique aujourd’hui d’autant que les photos ne révèlent en rien la majesté du lieu provoquée par tant de végétation de part et d’autre du fleuve. Nous arrivons dans notre hôtel chic niché entre Rio Dulce et Livingston avec des cabanes dotées de bois noble mais attention nous sommes priées de retirer les chaussures avant de pénétrer sur la terrasse de notre somptueux cabanon. Pour une fois que nous avons remis les chaussures de marche à cause de la fraîcheur cela n’est pas fait pour me plaire. Dans la série je ne veux plus de luxe, c’est interdit de fumer sur notre terrasse privative pour éviter de tâcher le bois, Il faut mettre un sous verre sur la table de la salle à manger. Et le comble, le nouveau propriétaire des lieux est américain et il ne parle pas un mot d’espagnol. Mais les deux belles surprises de l’endroit sont deux jeunes françaises extras avec qui nous avons partagé la fin d’après-midi et la soirée au salon fumeur niché au milieu du magnifique jardin. Et l’autre c’est que la nourriture est excellente.
En bref, une superbe journée rythmée par de très belles rencontres.
Excellente journée à tous l
1 thought on “Entre Rio Dulce et Livingston”
Comments are closed.
Votre ami Edgar en tant que coucher de soleil donc ! Et l’apéro était bien là je pense…
J’ai adoré la pancarte 🙂
Vous avez pu voyager bien à l’aise dans le collectivo pour une fois, le dernier ??? J’ai hâte de vous voir mais ne vous pressez pas, ici c’est TOUT gris, le jour se lève à peine de la journée et des averses pratiquement tous les jours accompagnées de vent 🙁 ! La pluie berce ton sommeil Isabelle ! Ici ce n’est plus le cas, tout le monde râle…
Oh l’hôtel est « grand chic » là ! Et n’oubliez pas de vous laver les mains avant de passer à table ! Hihihi
C’est vrai que les photos sont plus ternes qu’habituellement ; on dirait le même chien sur le ponton que les jours derniers dans ton hamac Isa…
Bonne journée, bibises mes cocottes