Arrivées à Livingston

6h pas le moindre bruit de gouttes d’eau alors debout. Nous enfilons les maillots de bain prêtes pour le kayak. Federico nous embarque dans sa lancha avec Tania, l’américaine. Nous commençons l’attente des lamantins mais pas une bulle d’air à l’horizon. Nous poursuivons dans de minuscules rios où la barque a du mal à se faufiler. Mais où sont les kayaks ? et bien il n’y en a pas. Tania s’était mélangée avec son programme de demain. Ma foi ce n’est pas pour nous déplaire. Les trois heures vont s’écouler tranquillement à observer les toucans, les petits des garzas blancas, les pêcheurs, les scènes de vies dans les maisons qui bordent la rivière et les pélicans qui ne sont pas encore réveillés. Nous partons également à la recherche du bateau de Ron et Ariane dans le cayo Quemado mais sans succès. Retour à l’hotelito perdido histoire de ne pas rester le ventre vide. Un salut à l’équipe et aux canadiens et nous partons jusqu’à Livingston. Nous voilà à la porte des Caraïbes et en dernière étape guatémaltèque. On ne peut pas dire que cette côte caribéenne nous accueille en couleurs mais au moins la chaleur est de retour. Un passage à l’immigration qui nous tamponne notre sortie de territoire en date du 1er mars sans oublier la taxe pour on ne sait quoi et direction l’embarcadère pour acheter nos billets pour demain. Le truc chouette c’est que notre lancha nous a déposées directement sur le ponton de notre hôtel de ce soir. J’ai installé mon hamac sur notre terrasse d’où j’observe la vie du port avant de sombrer dans une petite sieste. Résultat il est trop tard pour atteindre la cascade ou la plage blanche. Pas grave nous nous contenterons de la plage locale pour s’offrir une piña colada en guise de 4h. C’est bien aussi. Un petit tour dans le village où nous rencontrons quelques garifundas. C’est une ethnie issue du métissage entre esclaves noirs évadés et amérindiens sur l’île de saint Vincent au 17ème siècle. La tenue de certaines femmes nous fait penser à la Martinique. Vous n’aurez pas de photos car ici aussi on se demande où sont passés les touristes et du coup nous sommes saluées et observées en permanence. Retour à l’hôtel avec un blog réalisé avant le dîner pour une fois. Logiquement nous devrions nous régaler car nous avons choisi notre hébergement en fonction des critiques culinaires très positives.
Excellent dimanche à tous

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