Devant l’ampleur du voyage, nous privatisons un van. Résultat, nous avons le temps de prendre le petit déjeuner et le chauffeur se charge de gravir les marches pour sortir du village avec ma valise. Une heure plus tard, il stationne devant notre joli bus rose et récupère nos billets de bus réservés par Jacky. Cela commence bien si ce n’est mon avant bras droit qui me chauffe car j’ai eu la bonne idée de renverser mon thermos d’eau bouillante dessus. Escale dans une grande ville, nous partons à la recherche d’aloe vera, ce n’est pas gagné. Nous observons une vitrine de produits de soins et nous trouvons une lotion à base d’aloe . La vendeuse qui lit brûlure sur le traducteur nous fait signe que non c’est une lotion nettoyante et nous trouve un pot de crème. C’est reparti pour 4 h de bus le long de Red River. Nous sommes au pays des bananes et des ananas qui couvrent les montagnes. Les flamboyants font également partie du voyage pour le plaisir des yeux. Et à 40 km/h nous avons le temps d’observer. Je badigeonne mon bras régulièrement et d’un coup je réalise que je n’ai plus mal. C’est magique, l’inflammation rouge a presque disparu. Mais j’ai encore plombé le budget avec mes soucis de santé et les bonbons pour me consoler ! D’un coup la communication s’accélère dans le bus, une des femmes semble être le centre d’intérêt. Le bus s’arrête à une bretelle et le chauffeur la fait descendre sur l’autoroute en lui montrant une direction, bizarre. Nous poursuivons jusqu’à un poste de contrôle. Le policier met un certain temps à trouver notre nationalité, il remplit son cahier et nous repartons. À nouveau le bus stoppe au milieu de nulle part et nous attendons. Et qui voilà descendant de sa montagne ? la jeune femme abandonnée sur l’autoroute. Génial, tout le monde est ravi et elle rit. C’est chouette, il nous plaît beaucoup ce chauffeur. Enfin après 8h de voyage, Hekou nous fait face. Un taxi et nous voilà devant le poste frontière. On négocie gratuitement bien sûr la garde de nos valises dans un bouiboui à côté du poste frontière et c’est parti pour l’aller retour. Autant le passage vietnamien s’est effectué sans papier à remplir, sans photos et sans empreintes alors que pour la Chine c’était le grand jeu. Mais une heure plus tard nous avions effectué notre aller-retour sur le pont non sans émotions car c’est là que nous avions terminé notre périple Vietnam nord il y a cinq ans déjà. Je regarde «que faire à Hekou ? » : premier résultat sur Tripadvisor c’est manger. Cela tombe bien il commence à faire faim. Un petit coup de fatigue nous envahit alors, comme deux petites vieilles, nous nous installons sur un banc pour regarder le soleil se coucher sur le Vietnam. Pas envie de rester traîner en ville, nous prenons le taxi pour la gare avec trois heures d’avance. Je pense aux Mac do ou Burger King qui logent dans toutes les gares car même si la cuisine chinoise est excellente cela change. On arrive, le taxi nous dépose et disparaît. Nous nous approchons et là nous constatons que nous sommes au milieu de rien devant une gare fermée et sans casse croûte ni moyen de transport pour repartir. Génial ! La consolation c’est que nous ne sommes pas les seules assises dans le petit jardin qui borde la gare. Apparemment ici les chinois sont en mode vietnamien. Bon et bien patience… J’en profite pour utiliser ma 4G pour vous poster ce message. A demain peut-être, excellente journée.
2 thoughts on “En route vers le Vietnam”
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C’était journée farniente dans les transports si je comprends bien..? Where are you ??? justement ! A la gare j’ai vu !!!
J’ai pensé à vous « Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune » – Proverbe chinois
Demain est un autre jour… je verrai où vous en êtes pour éviter le nouvel an chinois !
Bonne route mes aventurières, bisous
Toujours un bonheur de lire chaque matin, le récit de votre journée , mais quelle aventure!!
Dans les dernières photos je me suis sentie transportée Comme tu le dis 5 ans en arrière.
Bises à vous deux