Le tableau diffère légèrement ce matin avec un réveil qui loupe allègrement le lever du soleil . Une vraie soirée ça vous change la donne. Un petit changement pour le petit déjeuner, ce sera dosa sur la place du marché. On en profite pour acheter des fruits, le vendeur d’ananas embrasse nos billets signe de sa première vente de la journée. Nous investissons dans deux matelas pneumatiques. Les femmes, panier sur la tête, se rendent à leurs occupations et nous à la plage. En chemin nous partons explorer les petites routes que l’on croise. A chaque fois cela se termine par un cul de sac. Toutes les rues de l’île sont en travaux d’élargissement ce qui procure de nombreux chaos et un serrage de jambes pour Martine à chaque croisement de véhicules : c’est qu’elle se méfie à présent ! La belle plage N°7 nous offre son sable blanc à perte de vue. Le montoir d’éléphant idéalement positionné à l’ombre des grands arbres face à la mer est disponible. Nous l’investissons et commence une journée farniente avec une alternance de sieste lecture et jeu dans l’eau pour moi avec mon matelas. Je vais trouver le moyen de perdre mes lunettes de soleil dans la mer ce qui va m’occuper une partie de la journée. Mais, malgré la clarté de l’eau, mon masque ne va que côtoyer des poissons.
Dans l’après midi il me semble reconnaître nos potes français tout au bout de la plage en train d’observer la mer. Je les rejoins et Bernard me dit « regarde ce doit être un crocodile ». On tente une approche mais courageusement nous reculons. Je mets mon masque et mon tuba, je tiens la main de Bernard qui me guide et Nadie m’oriente la tête dans la bonne direction. Hé non je ne vois rien.
Par prudence nous regagnons la plage, la masse noire qui semble se mouvoir restera une énigme. Mais deux heures plus tard notre crocodile va émerger de l’eau, c’est un rocher ! Je peux désormais reprendre ma recherche de lunettes l’esprit tranquille.
Nous attendrons le coucher du soleil pour repartir et surtout dans l’espoir de voir arriver le dernier éléphant de l’île qui se baigne dans de l’eau de mer. Celui-ci est très vieux et désormais ses baignades sont rares, dommage pourtant jusqu’à la dernière minute je suis restée en maillot de bain prête à dégainer appareil photo et masque de plongée.
Petite soirée tranquille avec nos voisins de bungalow et au lit.
Pour informations, ici on ne sert de l’alcool dans les restaurants que deux soirs par mois. Mais en s’organisant bien, on peut en trouver un différent chaque soir…
1 thought on “Havelock beach seven”
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Pas de lunettes 🙁 c’est peut-être le veil éléphant qui te les a empruntées !