blabla arrive! Ordinateur a retrouvé un cable! Les affaires reprennent ! 10 jours de retard! A +
1er mai, en attendant Chantal, je commence à regarder le convertisseur ! Hé oui ce soir il va falloir payer dans une nouvelle monnaie ! On commence à se faire au peso argentin, différent du Chili pour à présent passer pour deux jours au peso uruguayen ! Voilà c’est bon, j’ai repéré le prix d’un dîner ! Tout va bien ! Hop, hop hop il est l’heure de s’activer (7h20), après deux matinées à buller ça change ! 8h30 nous sommes prêtes à accueillir Chantal, Martine jette un œil par la fenêtre et moi je prends le temps d’aller avaler un café ! Je redescends et ça y est la voiture est là ! Une petite série d’embrassades et commence un nouveau voyage à trois ! La première étape fut d’organiser un micro sac de voyage pour deux jours afin de laisser à l’auberge nos grands sacs. Nous voilà opérationnelles et parées pour découvrir le quartier de la Boca avec ses maisons de couleur. Quartier hautement touristique de par ses couleurs mais également au titre de berceau des dieux du stade ! Les affiches, pancartes avec un trou pour passer la tête et statues aux effigies de Messi et de Maradona tapissent murs et trottoirs tout autour du stade. Chaque terrasse de café et de restaurant se voit animée par des danseurs de tango avec des degrés de techniques semblant en adéquation avec le prix des différents repas ! On fera le choix d’un restaurant légèrement en retrait qui lui conférait « à priori » une dimension plus locale ! Cet épisode ne sera pas relaté ici mais nos retrouvailles dans cet endroit resteront un moment de crise de rire et de sensation d’avoir 14 ans mémorables ! Toujours en version marche à pied, nous avançons à présent vers le port ou plus exactement le quai d’embarquement de « Colonia Express » pour repérer les lieux ! Chantal nous fait remarquer que la visite guidée de Buenos Aires prend d’un seul coup une dimension loin de la carte postale ! Murs noircis de pollution, hangars désaffectés, terrain vague où au milieu des cartons et des détritus, l’habitant du coin semble recevoir ses voisins, occupent une moitié de la route tandis que l’autre abrite des voitures derrière un mur de fils de fer ! Ambiance portuaire surprenante, on se demande si l’on ne sait pas tromper d’adresse ! Hé non ! On finit par passer devant le bâtiment moderne de Colonia Express ! A l’arrière les bateaux sont à quai ! Repérage effectué, nous poursuivons notre marche dans ce décor glauque jusqu’à atteindre le port « touristique » ! Une visite du bateau musée «Fragata Presidente Sarmiento » et déjà il est temps de repartir vers la zone d’embarquement ! Toujours seules à marcher au cœur de ce décor de film noir on comprend le balai de taxi qui dépose les autres passagers devant « Colonia Express » ! 18h30 la nuit commence déjà à tomber, le bateau ne disposant pas d’un accès à l’extérieur ce sera donc sieste pour tout le monde ! Colonia, bonjour l’Uruguay, le bus pour Montevideo nous attend et c’est reparti pour trois heures de sieste ! 22H30 avec une demi-heure d’avance, nous sommes au point de rendez-vous communiqué par Léonardo et Cécilia ! Impossible de les appeler pour prévenir de notre avance ! Pas de change car 1er mai, pas de carte de téléphone car pas de pesos Uruguayens…. Bon, on attend ! Je pars en recherche d’un distributeur, je le trouve et à mon retour ils étaient là ! Super nous voilà embarquées dans une visite de la ville ! Nos estomacs crient famine mais Léonardo est intarissable sur la présentation de Montevideo et fier de ses quartiers d’affaires ultra moderne ! Dans son allégresse, les feu rouges semblent inexistants, les sens interdits invisibles et la vitesse dans les virages nous fait penser qu’il aurait mieux fallu qu’on oublie de préciser que l’on avait faim ! Nous voilà à destination, les propriétaires de notre auberge (en attente de notre arrivée pour partir) nous transmettent les clefs (dortoir de 4 lits et une jeune fille dort déjà dans le quatrième ! Chuttt !). Léonardo, bien décidé à ne pas nous abandonner dans le quartier, nous accompagne jusqu’à l’épicerie ouverte (Minuit et demi) les restaurants du quartiers étant fermés pour cause de 1er mai !. Au final, on trouvera sa présence rassurante lorsqu’une fois devant la porte on découvrira que seul un passage pour la marchandise est accessible au milieu de la devanture grillagée et que la moitié de nos compagnons d’épicerie semblent sans domicile et que l’autre est déjà largement avinée ! Non pas que ce soit un critère systématique d’agressivité mais quand même ! On quitte Cécilia et Léonardo qui passent nous prendre demain pour une nouvelle découverte de la ville moderne ! Hé voilà notre premier diner Uruguayen avec des petits sandwichs (petits mais nombreux) et une bouteille de rosé que l’on se partage dans la petite salle à manger de notre vieille bâtisse pleine de charme ! (Le lendemain on apprendra que cet accès n’est pas autorisé ! Trop tard !
Bizh