La côte autour de Merissa beach

25 février
8 heures tuktuk part se dégourdir à la recherche d’un petit déjeuner à emporter. Et voilà, au réveil de la chambrée, thé, café, salade de fruits et pain frais sont installés sur notre table quasi les pieds dans l’eau. Notre maisonnette avec sa plage privée est ma foi bien agréable. Baignade avec les tortues de passage devant notre hébergement, même plus besoin de se déplacer et départ vers Mirissa beach pour repérer notre chambre de demain soir. Nous découvrons sous un ciel voilé accompagné de quelques gouttes de pluie une ravissante baie largement envahie de transats. Bon cela ne nous convient pas alors tuktuk pousse plus loin vers Ahangama. En chemin, Weligama se profile derrière une immense plage style paradis pour surfeurs débutants. Les pêcheurs perchés sont en attente de touristes pour effectuer une démonstration ; à priori certains utilisent encore ce système vers 6 heures du matin. Trop tôt pour nous et surtout aléatoire ! Les quelques criques de la côte n’abritent que des hôtels hors budget ou semblent inaccessibles alors ce sera une pause déjeuner à Ahangama à l’abri de la pluie qui ne joue plus à cache-cache et retour express de tuktuk avec le soleil dans notre petit paradis de Polhena. Vite, on réserve une nuit supplémentaire et le cérémonial de début de soirée commence. Natation au coucher du soleil, contemplation du ciel, douche, belote, apéro et dîner toujours sur une table les pieds dans le sable éclairé à la chandelle dans un restaurant touristique pour varier l’alimentation et surtout avoir une bière en accompagnement !

26 février
6 heures du matin, je quitte discrètement la chambre pour rejoindre Mirissa et embarquer à la recherche des baleines bleues. Une halte petit déjeuner crêpes fourrées dans le seul restaurant ouvert et J’arrive sur la plage du rendez vous avec mon rabatteur d’hier. Il prend sa mobylette et m’invite à le suivre puis me demande de me garer dans un jardin pour finir derrière lui jusqu’au port. Bon pour sa commission cela doit être mieux que je sois avec lui. Et voilà 7 heures, la flotte de bateaux, une dizaine, prend la mer. Chacun prend une direction différentes, trois heures plus tard, le téléphone du capitaine annonce le repérage du passage des baleines bleues plus au nord. Bon et bien demi-tour pendant une heure, heureusement je bénéficie de LA place de choix, à savoir je suis allongée à l’avant du pont supérieur sur un matelas avec mon gilet de sauvetage en guise d’oreiller. En même temps mes mains cramponnent le bastingage car la mer d’un bleu profond paisible à l’œil s’est largement réveillée. J’entends le bruit des malades et trouve que j’ai bien fait de migrer des sièges plastiques.
A présent tous les bateaux sont sur zone en tangage libre et tous les yeux scrutent l’horizon à la recherche du jet d’eau (voir photo avec le bateau jaune). « Vue ! là là ! » et hop les moteurs lancent les embarcations à la poursuite du jet. Vieux rafiots, bateaux climatisés, catamarans et petits ferries comme le mien, tentent de définir la trajectoire pour l’anticiper. Respectueux des baleines, aucun navire ne s’approchera à plus de 100 mètre. Cinq baleines vont circuler et je dois dire que c’est assez magique de voir la dimension de leur dos impossible à photographier mais aucune de ces grandes dames ne va faire émerger sa queue alors un peu déçue tout de même. Tout au long de la navigation, des dauphins font faire de brèves apparitions. 6h30 plus tard mon bateau va accoster et commence alors la recherche de tuktuk. Et me voilà dans un autre tuktuk à parcourir toutes les rues qui conduisent au port pour enfin localiser mon compagnon à trois roues sagement rangé sous un arbre.
Retour à Polhena où je rejoins l’équipe qui, bien évidemment, a fini de déjeuner mais qui va tout de même me tenir compagnie pendant le mien. Direction notre plage privée, baignade tortue et le cérémonial du soir reprend son cours.

27 matin, on quitte notre plage privée

Ok pschitt de baleine un peu petit car c’est la fin !