Avec notre décalage horaire d’une heure nous n’avons pas de difficulté à nous trouver sur le ponton pour le lever du soleil. Premières et seules pour le petit déjeuner dans ce superbe décor nous profitons en douceur de l’endroit. 9h30, c’est Franklin qui sera notre chauffeur de taxi du jour. Départ pour une première découverte de la lagune aux sept couleurs parce que sept nuances différentes de bleu peuvent être distinguées entre ses eaux, en raison des différentes profondeurs à l’intérieur de la lagune. Nous voilà à Los Rapidos un peu trop rapidement d’ailleurs puisque le site n’est pas encore ouvert. Résultat le gardien nous laisse passer puisque nous sommes désormais à pied, loupé l’avantage du taxi ! Il va falloir marcher trois kilomètres. Ok nous allons nous en remettre d’autant que le dernier nous l’avons parcouru en stop. Et nous voilà en mode transat devant ce bras de lagune qui se compose essentiellement de stromatolites. (Lire plus bas). Le courant est génial et l’on s’amuse à se laisser dériver puis à regagner la terre pour le remonter et recommencer. C’est génial et ,en plus, entre plusieurs descentes, le déjeuner est servi. Une petite sieste séchage et nous téléphonons à Franklin afin qu’il vienne nous récupérer. C’est que le programme est chargé, nous avons catamaran à présent. Halte à l’hôtel pour récupérer un pull car le vent se lève et zut ! la sortie est annulée à cause du vent. Pas de panique juste quelques mètres à parcourir et nous voilà moins d’une demi-heure plus tard à bord d’un bateau à moteur pour découvrir les secrets de la lagune. Et pouvoir vérifier l’expression maya d’où vient le nom de Bacalar. Il s’agit de « Sian Ka’an Bakhalal », qui signifie « lieu de naissance du ciel ». Et bien même si les nuages ont quelque peu perturbé les couleurs j’acquiesce la vision maya. C’est juste splendide, l’eau est chaude, les nuances de bleu renforcés par les trois cénotes différents qui en débordant ont composé la lagune, sont magiques. Notre dernier point de baignade à côté du passage qu’empruntaient les pirates pour pénétrer dans la lagune, en face du fort, nous permet de nous offrir un soin du visage avec un sable soufré et étonnamment fin. Retour sur la terre ferme avec une escale smoothie mangue fraise orange et direction la douche. Enfin pour moi, Martine veut conserver les bienfaits du masque maya. Je vous écris ce petit mot et hop c’est déjà l’heure de l’apéro. Alors à demain les amis. Et vous savez quoi ? Comme on n’est pas mal nous venons de signer pour une nuit de plus…
Les stromatolites sont des structures minérales , des bio-constructions, finement stratifiées de morphologies diverses, issues de la production, de la capture et de la fixation de particules carbonatées par des biofilms cyanobactériens dans les eaux peu profondes. Ils sont à la fois les dépositaires des premières traces de vie sur Terre et à la fois les premières manifestations de cette vie. En bref la stromatolite vit et croit d’un centimètre par an si personne ne la piétine. Globalement les mexicains sont respectueux de leur environnement et mettent tout en œuvre pour le conserver. Mais malgré les pancartes explicatives et les interdictions nous avons vu une palanquée de gens les piétiner !
Excellente journée à tous
2 thoughts on “Lagune de rêve à Bacalar”
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Merci pour ces photos aux différentes teintes de bleu-vert… Je sens la chaleur ! C’est tellement apaisant ces paysages ! Vous êtes de vraies sirènes, toujours à nager et jouer dans l’eau ! Ce bateau vous était destiné avec un nom pareil 🙂
Vos journées sont bien remplies au moins !
Nous ici, aujourd’hui pour changer c’était pluie toute la journée avec plusieurs nuances de gris !!!
Bon séjour à Bacalar 🙂 Gros bisous
Ça suffit on en peut plus, bande de garce !!! On vous envie de trop !!! Bisous énormes des gars du Kérou