Le parc du festival de glace et neige d’Harbin

Allez il est temps de sortir, la moitié de la valise sous le blouson, on double les gants et les chaussettes et en route pour le bus 47. Notre hébergement est idéalement situé dans le centre d’Harbin. Du coup, on profite de la magnifique rue piétonne avant de s’engager dans l’avenue où l’on devrait trouver le bus. C’est bien cela et dépêche-toi Martine, il est là. Facile de trouver l’arrêt car on aperçoit déjà les sculptures de ce 20ème festival de glace et de neige d’Harbin. Génial il est encore tôt et le site nous apparait majestueux quasi dénué de visiteurs. Décidément, on nous avait prédit des hordes de chinois mais pour le moment c’est plutôt calme. Un premier passage suivi d’une pause thermos dans l’espace dédié aux skieurs en herbe et ça repart . On en prend plein les yeux, en revanche impossible de repérer l’œuvre de glace française réalisée par des bretons. Zut alors ! Le petit moins 16 commence à nous chatouiller les orteils mais j’insiste un peu pour faire la queue devant un bâtiment en forme de sphère. On ne sait donc pas ce que l’on va voir mais on tient patiemment en sautillant sur place pendant près de 40 minutes. Enfin c’est notre tour et nous voilà assises sur un siège dynamique pour une projection toujours inconnue. Il s’agit d’une présentation de la ville et des différents lieux d’expositions c’est superbement réalisé. Les 15 minutes de projection n’ont pas suffit à redonner vie à nos extrémités. Juste un autre petit tour et direction le restaurant, enfin la chaîne chinoise pour une pause plus longue. Ici c’est KFC, Pizza Hut ou ce chinois inconnu pour nous. Bon c’était bien chauffé mais en terme de restauration bof, un des deux autres aurait pu faire l’affaire. Allez on ressort en mode oignon et pendant ce temps si le froid s’est accentué, la nuit aussi et avec elle la magie des couleurs désormais visibles. C’est kitch à souhait mais féerique. J’adore ! Retour par le bus 129 à qui Martine a montré son carnet avec notre adresse écrite en chinois et à nouveau pendant le petit kilomètre cinq, le plaisir de cette atmosphère de lumière et d’œuvres éphémères. A demain pour de nouvelles découvertes.