Ce matin dès le réveil je découvre la réalité srilankaise : pas de bouiboui comme en Inde. Ici les gens prennent leur petit déjeuner chez eux. Bon ce sera une noix de coco en attendant l’ouverture des guesthouses. Deux bonnes grosses crêpes à la noix de coco plus tard nous voilà devant notre tuktuk.
En piste, direction un terrain vague pour la première et unique leçon. Le passage des vitesses ne s’avère pas totalement aisé sur notre engin qui accumule de nombreuses heures de pistes. Quelques astuces pour retrouver la position neutre et c’est parti, après avoir customisé notre petit vert avec une petite tour Effel que viennent de nous offrir deux colombiens. C’est dommage on n’a pas de « à l’aise breizh »avec nous. Mais Puce et Anne Françoise qui arrivent dans 5 jours vont peut-être y remédier ? …
Notre programme du jour est tout trouvé, se familiariser avec l’engin. Pour nos débuts on évite soigneusement la direction de Colombo. Alors vers le nord, objectif un temple hindou, histoire d’avoir un but. Ça commence bien, on loupe la route qui longe la mer beaucoup plus tranquille et l’on se retrouve sur l’axe principal. Martine n’a plus besoin de serrer les jambes mais je pense qu’elle serrej’’ les dents. Pas forcément efficace. Et un autre tuktuk qui déboule d’un chemin sans s’arrêter, hop ! un écart Isabelle et, hou lala, retour immédiat vers la gauche voir le bas côté pour éviter le bus qui emprunte l’éphémère troisième voie. Et hop, je double et je ralentis et je freine….l’exercice de prise en main est à son comble. En revanche le « je décélère » et le « je freine » occasionnent encore des quintes de toux du tuktuk. Martine non car elle sait que son tour va venir ! A présent il est temps de trouver une escale déjeuner. Un magnifique arrêt avec marche arrière pour rejoindre la flotte de tuktuks en stationnement et à table. A peine franchi le seuil, tout le monde nous regarde interloqué mais avec un grand sourire. Dès que la femme comprend que l’on souhaite déjeuner, vite elle part chercher une personne qui parle l’anglais. Nos deux curry sont servis et l’on sent que c’est un honneur de nous recevoir, les morceaux de papiers journaux disposés en carré en guise de serviettes sont remplacés par des carrés de papier blanc. Nettement mieux mais pas plus efficaces ! Ensuite notre monnaie nous sera rendue sur une assiette qu’elle s’est empressée d’aller chercher dans la cuisine alors que j’étais debout derrière la caisse. Comme quoi la télévision ça sert !
Nous prenons congé de nos hôtes qui assistent au départ de notre engin et parcourons les dix derniers kilomètres avec plus de dextérité. Voilà Chilaw, à droite toute et le temple de Munneswaram apparaît. Et c’est parti pour le cérémonial des offrandes, du coup je décide de les poser devant Kali rapport à mon mentra offert par Amma (rappelez-vous c’est la déesse qui tue l’ego.) Quelques photos et, à la sortie, un homme ou ce qu’il en reste nous demande l’aumône. Ni une ni deux Martine repart dans le temple et on lui offre notre corbeille de fruits et voilà deux offrandes pour le même prix. A présent il est temps de mettre Martine derrière le guidon alors à la mer. Après des débuts très remarqués qui ont fait la joie des pêcheurs et des enfants des villages ça c’est amélioré. Mais une demi-heure de conduite ont eu raison de sa concentration et la circulation devenant moins paisible j’ai pris la relève. Retour à la chambre et l’idée de partir dîner au village abandonnée. Ce sera carpaccio de thon rouge et une petite bière pour fêter notre copain de route et la saint Martine.
Pour une sortie d’essai nous avons quand même parcourue 100 kilomètres, à ce rythme on rentre dans dix jours ! Non on va se faire des petites étapes et surtout faire des pauses style vélo, j’espère marche et peut être train. Même si on garde le petit vert tout le séjour rien ne nous empêche de nous déplacer autrement. La gentillesse des gens d’ici ne fait aucun doute et même les pêcheurs qui ne parlent pas anglais sont accueillants. C’est vrai aussi que les cigarette offertes créent des liens. J’ai bien fait de prévoir du stock.
J’oubliais la technique de pêche intéressante, pas besoin de gros bateaux mais de nombreux bras et du rythme. Pour synchroniser la troupe, un des pêcheurs criait des ??? musique du ho hisse en rythme. Et aussi on n’a pu constater qu’ils utilisaient la même lessive violette qu’en Inde. Aujourd’hui tous les cimetières et églises catholiques étaient en fêtes ce devait être un jour genre Toussaint de chez nous.
2 thoughts on “Negombo et au nord”
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Toujours pas de chaussures Martine à ce que je vois… !
Et dans votre engin vert qu’est-ce qui change par rapport à une voiture ? Je trouve ça sympa comme véhicule !
Je crois que je n’ai pas vu votre arrivée, donc je retourne à hier 🙂 !!! hihi
Mais Bisous d’aujourd’hui
Quelles magnifiques photos… mais les commentaires manquent ! Mais quelle chance de profiter de vos visites 🙂
bon dimanche, bisous