Nuit au clair de lune face à la mer dans un cadre naturel fort sympathique. 4h du matin pas besoin de réveil l’équipe de chiens bien décidés à gagner les faveurs de la petite chienne en chaleur se charge de sonner le clairon. Bon direction la chambre où nous avons entreposé nos affaires, pliage du hamac et nous attendons patiemment notre chauffeur Wayuu. Oui, oui, on en a un mais pas très ouvert le garçon. 5h lassée d’attendre je marche à la recherche d’un café sans succès. Je rencontre juste Jean Michel un vendeur de tour du coin qui me propose une bière, heu non merci. Voilà notre indien (les Wayuu sont habillés comme nous) qui arrive avec son vieux 4×4. Nous allons le partager avec deux jeunes garçons australien et allemand et quatre jeunes étudiantes françaises de Vannes et oui la Bretagne est en vadrouille. Le gars qui m’a proposé une bière monte avec nous et là les quatre miss s’exclament d’une même voix « ah non, pas Jean-Michel tise ! » Fou rire général, ça commence bien. L’aventure se transforme en tour organisé ; Il faut dire qu’à présent que nous sommes sur site, on ne voit pas comment il aurait pu en être autrement pour parcourir cette terre désertique ; mais que de couleurs ! C’est superbe, Juelio notre chauffeur se penche régulièrement pour observer l’état de son pneu arrière gauche. Tiendra, tiendra pas ? Deux arrêts pour regonfler le pneu en fin de vie et nous voilà stationnés devant des barques pour traverser la lagune. À demain matin Juelio.
Nous sommes à présent pris en charge par l’équipe qui travaille pour le restaurant hôtel enfin le hangar à hamacs plus quelques chambres pour prendre le petit déjeuner. Un bref arrêt avait déjà permis une pause café mais là on passe au solide. Bon je ne m’étendrais pas sur la piètre qualité du seul et unique service de restauration du coin. Mais le site est tout simplement magique. Les dégradés de verts se mêlent aux bleus que dégagent le ciel et la mer sur un fond ocre de désert. Et pour clore cette atmosphère féerique le bain de mer est à température. Ah en parlant de température Martine est revenue à 37°C. Alors, citron sous les aisselles ou doliprane ? On ne saura jamais mais en tout cas la combinaison s’est avérée efficace. Les moteurs des 4×4 ronflent et sonnent l’appel du départ vers les trois spots de l’endroit. Une baignade face à la dune qui plonge dans la mer que j’ai descendue en roulant donc sans appareil. Je suis désolée pour les photos mais j’ai eu la flemme de remonter pour redescendre avec. Cette journée s’achève avec un coucher de soleil qui n’a rien d’exceptionnel si ce n’est que nous nous trouvons à Punta Gallinas, le point le plus au nord de l’Amérique du Sud . Pour marquer le coup nous avons édifié notre petit tas de cailloux made in BREIZH. D’accord c’est le plus petit de l’endroit mais voilà il est là. Retour à la base pour un dîner qui ne rattrape pas le déjeuner et aux hamacs.
1 thought on “Punta Galina”
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Hihihi ! Y’a que vous pour retrouver des Bretonnes en Colombie et prendre les mêmes transports 🙂
Me voilà rassurée Martine est revenue à la normale 🙂 heureusement !
Bisous mes cocotes et bonne route !