7h, je quitte la cabane climatisée, ouf ! il fait déjà trop chaud dehors. Retour à l’intérieur, maillot de bain et direction la piscine avec Martine que j’ai bien motivée. Hé loupé ! celle-ci est en plein nettoyage. Alors café face aux oiseaux qui se réveillent aussi. Tranquillement on boucle nos petits sacs pour partir à pied dans le village après avoir chaleureusement salué la famille de notre hôtel. Moins de 100 mètres parcourus et le buseta pour Yopal apparait, hop on grimpe pour en redescendre une dizaine de kilomètres plus loin à San Luis de Palenque. C’est un village qui fait office de symbole de la réconciliation entre les deux vallées. C’est peut-être ce qui explique la qualité d’aménagement du Malecon pour un si petit patelin. Rapidement on papote avec tous les locaux installés sur la place. Je passe d’un espace à l’autre pour que tout le monde travaille. Une jolie promenade le long du fleuve encore asséché mais cela ne devrait pas durer l’hiver approchant. Je ne sais pas si je l’ai déjà écrit mais ici ce sont seulement deux saisons de 6 mois, l’été et l’hiver avec ses pluies. On attrape un nouveau buseta qui va nous reconduire à Yopal deux heures plus tard. Arrivées avec un accueil chaleureux dans notre petit hôtel, on pose les sacs et on commence à marcher à la recherche d’un restaurant. La chaleur étouffante nous pousse à prendre un taxi pour le centre commercial moderne de la ville où des points de restauration climatisés vont être les bienvenus. Un petit déambulatoire dans la galerie marchande, puis dans la ville et j’émets l’idée de grimper jusqu’à la vierge de la montagne. Martine n’est pas emballée mais elle suit. Ça grimpe, ça grimpe il reste peu de mètres à parcourir mais finalement on oublie la vierge pour se réfugier dans la montagne. Et en piètres randonneuses, nous allons finir dans un bar restaurant avec une limonade de coco. Sur le chemin du retour nous sommes impressionnées par le nombre de personnes qui grimpent juste pour le sport avec toute la famille. La température affiche 28 degrés et chacun semble apprécier cette fraîcheur. On appréhende déjà le petit 18 degrés de Bogota alors les 8 degrés breton on ne l’imagine même pas. Mais quand même ce soir en rentrant du restaurant de viande rouge, llanos oblige, j’ai apprécié chaque pas parcouru en short et chemise légère sans manches en prenant conscience que les jours allaient être longs avant de profiter d’une telle atmosphère.