Il y a quelques jours je vous écrivais que nous n’étions pas concernées par les avis des guides qui décrivent San Pedro comme le village festif du lac. Et bien cette nuit nos oreilles ont confirmé cette classification. Jusqu’à deux heures du matin la techno a enveloppé la sérénité du lac. 6h15, Martine bien décidé à vérifier si les couleurs du lacs sont plus éclatantes le matin part pour la plage. 30 minutes plus tard je la rejoins à point nommé pour le lever du soleil. Vers 8h je m’amuse en pensant que les locaux prennent leur revanche avec un haut parleur qui lâche à tout va des messages religieux. Petit déjeuner et départ pour Panajachel, le village le plus touristique du lac. Pour ce faire nous prenons la lancha la plus lente qui stoppe à chaque village. L’occasion de parfaire notre connaissance des pourtours d’Atitlan. Panajachel possède une promenade le long du lac dont chaque pavé est dédié à un étalage de vêtements style maya en tout genre. Les vendeurs ambulants arpentent la promenade et les sollicitations sont permanente d’autant que le touriste se fait rare. Nous nous installons dans un petit hôtel sans prétention disposant d’un beau jardin fleuri et doté d’une petite piscine. Un déjeuner dans un bouiboui local et là se finit pour moi toute velléité de baignade car, suite à un oubli, je me fais voler mon sac contenant mon maillot de bain. Je me demande bien qui va pouvoir rentrer dedans. En route pour la réserve naturelle d’Atitlan ; mon genou refuse toujours les descentes d’escaliers mais accepte les montées. Cela tombe à pic, je découvre que la réserve dispose d’un circuit de tyroliennes. Martine va arpenter les différents sentiers pendant que je vais jouer à traverser les montagnes. Nous grimpons ensemble jusqu’au sommet en empruntant cinq ou six ponts suspendus. Puis je l’abandonne pour rester en compagnie d’un jeune couple de Xela en week-end et nos deux professionnels de la tyrolienne. C’est parti pour une heure et demie de descentes alternées de grimpettes. 7 tyroliennes au total dont deux avoisinant le kilomètre. Super génial sauf que ma petite guatémaltèque va rester bloquée en plein milieu d’une des descentes car le vent s’est avéré plus fort que son poids. Pour une fois je ne regrette pas mes kilos. Sergio est allé à sa rescousse mais ensuite elle a trouvé le moyen de déplacer la main qui doit maintenir la poulie et son gant s’est pris dedans. Résultat le temps de la secourir à nouveau et pour Sergio de remonter afin d’assurer la sécurité de son compagnon, notre petite ballade a duré près de deux heures et demie. Je retrouve Martine pour la visite des papillons. Je suis tombée en admiration devant la chrysalide du Monarca. On croirait un bijou d’émeraude. Retour à l’hôtel avec une petite bière apéritive avant d’aller déguster d’excellentes escalopes de poulet farcies au chèvre et servies avec une sauce aux prunes pour moi et farcies à la ricotta épinards frais avec une sauce au tamarin pour Martine. Les deux installées sur une purée de pommes de terre et accompagnées d’aubergines et carottes cuites à la plancha. Excellent et bien sûr nous étions obligées de prendre le vin qui va bien. Demain nous quittons le lac pour de nouveaux horizons.
Bon dimanche les amis.
A demain