Au programme du jour visite des maisons historiques soit vieilles d’environ 200 ans. Passage par le vieux hammam et son toit, une mosquée en version momie dans le drap puis à nouveau des maisons. Youssef nous a rejoint dans l’une d’elles et nous en a expliqué le fonctionnement. Bien conçues par les architectes de l’époque elles accueillaient toute une famille. Un pavillon était toujours dédié à l’hiver de par son orientation au sud et bien sûr, il faisait face à celui d’été. Les tours des vents permettaient un rafraîchissement certain complété par l’évaporation des eaux des différents bassins intérieurs. Des espaces quasi sous-terrain permettaient un repli lors des grosses chaleurs et les parties hautes plus accessibles étaient conçues pour les anciens. (L’accès handi de l’époque en somme.) En cas d’attaque de la maison, les bas de portes rehaussées servaient de croche-pied aux assaillants potentiels et des souterrains de cachettes. A l’époque un homme ne pouvait pas ouvrir à une femme et vice versa, du coup deux loquets aux consonances différentes étaient installés.
Pause déjeuner dans une des vielles demeures. Un peu chic mais nous invitions Youssef où il souhaitait et je pense qu’il a bien choisi. Son programme ayant changé, nous n’allons plus en cours de cuisine ce soir. Alors une petite pause dans notre hôtel de charme le temps de bavarder avec des français et de laisser la pluie qui vient d’arriver s’exprimer et en avant pour la recherche des remparts sur lesquels on peut grimper.
Il ne passe pas grand monde qui parle anglais dans ces rues quasi désertes mais nous avons fini par repérer l’endroit. Un peu périlleux de circuler dessus mais la vue valait la crapahute.
Direction la mosquée Agha Bozorg, fleuron des monuments islamiques de Kashan. En chemin un iranien me demande dans sa langue « arbousouk » je ne comprends pas immédiatement et il insiste. Ah mais oui c’est le nom de la mosquée. Alors je lui fais signe que oui, commence alors les présentations de prénoms et de nationalité et nous voilà accompagnées jusqu’à l’endroit en prenant soin de nous faire passer par derrière afin que l’on ne loupe pas les cours intérieures. « Sepas, merci … » A savoir merci ici se dit merci ou sepas.
Aujourd’hui encore nous avons pu vérifier le sens de l’accueil des iraniens par le nombre de saluts de la main des femmes et le welcoming to iran des hommes que l’on croise.
Ce soir c’est une frenchparty à l’hôtel, ce qui doit ravir Martine disparue depuis au moins deux heures dans les salons du bas alors qu’elle partait me chercher un thé… Non non je ne me fais pas servir, j’ai juste attrapé froid. Normal avec ce truc sur la tête il fait trop chaud et ça ne climatise pas.
J’entends par Frenchparty le fait que nous soyons 6 du pays. D’ailleurs nous allons poursuivre en français demain car le hasard a mis sur notre route un retraité iranien parlant le francais, ancien professeur de géologie, titulaire d’un certificat de guide et surtout chauffeur. C’est donc avec lui que nous prenons la route demain matin en direction de Varzaneh.
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Salaam, les Vamps !
Ben, dis donc il part vite le commentaire ! Juste un p’tit coucou pour dire que ce qui me plaît énormément dans leurs maisons, ce sont les patios. Mais comme vous semblez avoir froid, pas le top pour en profiter pleinement apparemment……Gros bisous