Arrivée sur Polhena beach

Toujours en mode déplacement tortue (quoi que celle d’hier soir était rapide) on profite de nos hébergements respectifs avant le départ pour Matara. Même tuktuk s’arrête pour laisser traverser un varan. Vers midi nous découvrons la ville de Matara avec son temple perché sur une île. Nous laissons la visite des différentes constructions hollandaises pour un jour ultérieur et prenons la direction de Polhena beach. Sur le bord de la route, il reste des constructions vétustes dont certaines gardent des traces du tsunami mais en majorité les habitations nous propulsent vers un Sri-Lanka plus moderne d’où émergent de nombreux hôtels qui annoncent de futurs lieux luxueux de villégiature. Voilà Polhena, à première vue, ce petit coin de Paradis, annoncé dans le guide du Routard et délaissé par le Lonely, semble paisible et loin de la saison haute. Erreur, à seconde vue tous les hébergements en front de mer affichent complet. Rapidement nous nous retrouvons en colonie française. 14 H nous optons pour deux chambres qui semblent ne pas connaître le balai mais juste à 50 mètres de la mer. Direction le déjeuner sur une petite table surplombant l’océan indien d’où l’on peut observer une dizaine de tortues qui, l’espace d’un instant, nous signalent leur présence en gagnant la surface pour respirer. Je ne compte pas le nombre de mises à l’eau que j’ai effectué pour les rejoindre mais, dans cet océan agité, la visibilité réduite ne m’a jamais permis de les trouver. Plage jusqu’au coucher du soleil et, pour le dîner, un remarquable poisson grillé, servi face a la mer, éclairé à la bougie, ont presque clos cette journée. Pour finir, une petite marche nocturne au clair de lune nous a permis de rencontrer François un français et Rohsman un srilankais mais pas de tortues venues pondre. J’oubliais l’apéro pour fêter les deux mille kilomètres de tuktuk en notre compagnie !
Demain matin nous déménageons nos sacs pour une chambre commune sur la plage.