Au debut de los llanos

5h15 nous petit déjeunons dans la pénombre du désert au bruit du passage des chevaux qui, comme nous, se mettent en quête de nouveaux horizons. Le bruit du tuktuk se fait entendre et c’est reparti pour une succession de transports. Un buseta pour Neiva puis un bus pour Bogota suivi d’un buseta pour Villavicencio, d’un taxi pour atteindre le point de départ d’un autre buseta pour Restrepo et enfin un taxi pour notre hébergement. Soit 13H de voyage. Tout ça parce que je voulais voir les plaines de Colombie et au final nous sommes dans un hôtel écologique cernée de végétation où l’on décide de se poser deux jours sans l’ombre d’une plaine. Ensuite, on ne sait pas car finalement les Llanos de mes rêves c’est super loin et Martine en a ras le bol des transports. Ce voyage nous a permis de traverser la cordillère orientale et de voir le pont quasi fini qui s’est effondré tuant dix ouvriers dans sa chute la semaine dernière. Pour la petite histoire, je me rends aux toilettes du bus avant Bogota pour gagner du temps dans le transfert et, porte bloquée. Du coup, entre le bruit de la circulation et la musique du bus, ce n’est que 20 minutes plus tard que quelqu’un m’a entendu. Martine, elle, pensait qu’il y avait la queue. Bilan, le temps que le chauffeur se procure un tournevis, quand j’en suis sortie le bus était vide.
22 mars
Que dire de cette journée, promenade dans la propriété, nage dans la piscine naturelle, hamac bercées par le chant des oiseaux et c’est tout car nous sommes les seules clientes. Vue la météo en France, je ne vais pas me plaindre mais quand même je me demande ce qui m’est passé par la tête pour venir ici. Le hic c’est que les pesos commencent à manquer et sortir de notre petit paradis perdu coûte un bras. Alors on attend demain pour reprendre un taxi et finalement partir plus loin ou rester dans un hôtel plus économique dans le village le plus proche. A suivre …