Palais d’été Pékin

Il est 6h derrière le rideau de mon lit du bas. Telle une cabane, je profite de mon nouveau petit thermos de café et au rythme des ronflements de ceux qui dorment encore je me délecte de mes petit biscuits. Voilà je peux à présent vous raconter hier. Martine est au commande de la journée. Un vaste programme nous attend. Nous sommes presque sur le départ mais notre petite voisine émerge. On discute le bout de gras et le temps s’envole. Déjà 2h dans la vue ! En route, on innove un nouveau trajet pour le métro qui à nouveau nous retarde car mon nouvel ami smartphone ne parvient pas à nous localiser. Bon on va s’en sortir quand même à l’ancienne. Voilà le métro direction le palais d’été.
Vue l’heure, on décide de déjeuner avant de commencer la visite cela changera des déjeuner goûter. Bon le choix est restreint entre KFC, pizza hut ou Mac do car la nourriture chinoise disparaît aux abords des sites touristiques. Hé bien je ne suis pas contre un hamburger moi ! Là encore je suis bluffée par la propreté et le service. Une dame nettoie les tables et les débarrasse. Que ce soit les rues, les métros ou les bus, je me dis que les pékinois qui visitent Paris doivent penser que les français sont crados.
Voilà une des portes d’entrée de cette ancienne villégiature des empereurs chinois qui fuyaient la fournaise estivale de la cité impériale. Nous ce n’est pas le cas. Ce palais d’été est une merveille de conception, avec un extraordinaire mélange de temples, de jardins, de pavillons, de lacs et de ponts. 290 ha dont 220 couverts par le lac Kunming, 3000 édifices, 420000 arbres. Commence une expédition où les marches qui s’enchaînent desservent des temples de toute part. C’est juste magnifique et les pins apportent une couleur verdoyante qui commençait à manquer dans le paysage citadin. Malgré les apparences, ce décor grandiose n’a rien de naturel. Tout a été créé par l’homme, même les collines ont été modulées avec la terre draguée pour creuser le lac totalement gelé. On s’amuse à observer les gens dans différents types d’embarcation qui glissent tels des gosses sur cette étendue cernée de temples. Évidemment je veux y aller aussi. Mon dos toujours endolori me fait hésiter, le prix de la plaisanterie laisse à penser qu’il n’est pas au programme mais joker, nous avons une enveloppe plaisir offerte par nos amis qui se reconnaîtront. Alors, hop un petit traîneau électrique avec des chiens en peluche semble approprié à mon dos. L’air de rien il va vite et chaque virage finit en dérapage incontrôlé en arrière, j’adore. Un peu de vigilance pour se déplacer à pied sur la glace et mon dos n’a rien senti de l’expérience. On poursuit la visite le long du lac qui nous conduit au bateau de marbre qui s’inscrit totalement dans le paysage à cette saison.
Un passage métro et nous commençons ce qui se devait être un déambulatoire dans un vieux quartier de hutong. Le noir se saisit du paysage et on doit le reconnaître, nous sommes perdues. Bon google ne veut rien savoir car les vpn soit disant interdits en Chine sont pris d’assaut par les pékinois à la sortie du travail. On interpelle une passante qui grâce à son téléphone local va nous orienter vers la sortie. Le programme initial sera du coup reporté à un autre jour.
Direction la gare pour récupérer nos futurs billets de train et en observer le fonctionnement avant le jour j. Ça c’est fait. Retour dans notre quartier pour un dîner raviolis et au lit.
Bonne nuit à tous, pour nous c’est l’heure de se préparer pour trouver les bus qui vont nous conduire à la grande muraille !