8h30 nous saluons nos hôtes et nos compagnons de la finca San Pedro direction le terminal de bus. Là nous sommes reconnues de suite. Mais si elles ont leurs billets ! Normal nous sommes passées trois fois hier pour réussir à les obtenir, du coup nous avons les meilleures places à l’avant. Hé oui !
En attendant le bus (déjà en retard avant même de partir) Martina, c’est son nom à présent, tente de faire sécher sa serviette. Le voilà c’est un joli minibus rose.
Tati arrive avec ses neveux et veut s’installer à côté du chauffeur, cela nous occupe un moment, les neveux qui voulaient la coller à l’arrière n’auront pas gain de cause. Elle est bien cette vielle Tati, elle nous a offert des prunes. Le voyage se poursuit avec des péripéties de passagers comme la sœur (nonne) qui ne parvient pas à monter, les valises qui glissent parce que le coffre est plein et la jeune qui préfère ne pas prendre le bus car les bonnes places sont prises. 5h plus tard on fait une escale dans un restaurant style routier mais avec une piscine. Hummm papas rellenas de compétition. Voilà Oiba on a juste à traverser la route pour changer de minibus. Ça y est, le clocher rouge de Guadalupe est en vue, le voyage annoncé comme prenant 4h30 aura duré deux heures de plus. José nous accueille chaleureusement et nous signale que finalement ses clients étant restés, il n’a plus de place mais nous conduit dans un autre endroit tout aussi confortable. Nous venons de louper le concours de paso fino mais la fête du village n’est pas totalement finie, il reste la « corrida » enfin les taureaux version interville. Nous sommes les deux seules touristes non colombiennes du village alors autant dire que nous sommes repérées. Je suis conviée à aider à changer les vaches de coral. Bon en fait elles ont changé toutes seules je n’avais plus qu’à les observer. Martine a trouvé son chapeau en chemin vers le spectacle où presque tout le village s’est réuni enfin c’est ce qu’on croyait car lorsque nous avons quitté le concert de fin à cause de la sono démesurément forte, on a constaté que le cœur du village restait fort animé autour des points repas. Et voilà on se rentre et je tente sans succès d’ouvrir la porte qui ressemblait à notre hébergement. Mais où est-il ? On arpente la rue sans succès, bon il va falloir téléphoner à José. Mais non des jeunes quittent l’endroit repéré initialement et nous reconnaissent : c’était juste une histoire de clé. Et voila pour aujourd’hui le concert n’est pas fini mais du jardin j’en profite pleinement car il a quitté l’arène pour la place du village.
Point « corrida » : Les petits taureaux sont plutôt sympas car on a bien cru à plusieurs moments qu’on perdait les toréadors en herbe amateurs de sensations et l’ambulance en place aurait pu ne pas suffire.
Point météo : il fait chaud même trop chaud dans la journée et je ne sais pas où est passée la pluie annoncée. Une certitude ici les prévisions météo ne servent à rien. Nous sommes en été dans un pays qui ne possède que deux saisons alors tout va bien.