Petit déjeuner et direction le port, José est devant son bateau comme prévu. Nous devons attendre deux autres personnes ou payer le double si on souhaite partir tout de suite. Bon, on n’est pas pressées, on patiente. J’en profite pour aller recharger la nouvelle carte Claro pour pouvoir avoir de l’Internet. Et loupé la carte ne fonctionne pas, je pars la changer et toujours pas de signal. Bon j’abandonne et retrouve Martine devant le bateau. Les deux autres personnes ne sont toujours pas là et Martine qui a eu le temps d’observer la mer commence à préférer la marche à pied. José nous dit « on y va » et au même moment deux policiers arrivent. Le verdict tombe : interdiction de sortir en mer. Une chance que l’on compte nos sous car nous avons probablement évité une catastrophe avec José en partant avant leur arrivée.
Bon et bien c’est reparti pour une grimpette en compagnie de Christine, une allemande ! Capurgana en vue, on commence à chercher Nelly la negra. Voilà c’est juste à l’entrée de la plage, le camping s’avère être une cour dans laquelle il est possible d’accrocher deux hamacs face aux chambres (si la pluie n’est pas au programme). L’endroit s’appelle juste « Nelly », la negra c’est qu’elle est noire ! du coup j’ai honte d’avoir chercher la negra partout ! C’est pas l’tout mais c’est l’heure de passer à table. Direction Josephina, la paillote de la plage réputée pour sa cuisine de crabes. Évidemment vu l’état de la mer, ce sera sans crabes mais une bonne cuisine locale. Trop tard pour entreprendre la visite du micro village d’à côté dont l’accès est rendu dangereux par la côte. Comme il faut contourner l’obstacle côtier par la montagne on choisit la version plage farniente.
Une douche à la bassine et direction le village pour investir dans un nouveau produit contre les moustiques plus efficace ici que le Nopiques. Une recherche d’un point internet qui malheureusement ne permet pas de passer le blog ni d’ouvrir des pages. Et un dîner face au port où les vagues, qui se déchaînent encore plus que tout à l’heure, laissent présager que demain nous risquons d’avoir le temps de visiter les alentours. Déjà aujourd’hui la liaison avec l’autre côté du golfe Uraba n’a pas eu lieu. Et ici nous sommes coincés entre une jungle intense qui ne laisse aucun accès terrestre et la mer. Seuls les bateaux du Panama ont pris des risques pour livrer l’alcool sur les différentes plages touristiques du coin.
Si on reste coincées longtemps on sait que l’alcool ne manquera pas et je serai quitte à retourner au Panama pour acheter du vin !
1 thought on “Capurgana”
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Bon j’ai compris ! Tout le blabla arrive en même temps faute d’internet…Ouff ! Je ne suis pas perdue !!!
Bonne continuation mes cocottes, bisous