Bien installées dans notre bar branché internet et musique, nous accélérons le mouvement en voyant la pendule tourner ! Hop taxi et direction le terminal de bus où nous avons juste eu le temps de récupérer nos sacs, de trouver notre autobus caché par un autre et de monter ! Voilà on y est et il est 20h30 ! Pas de panique, le moteur tourne mais le bus ne quittera son arrêt que trente minutes plus tard ! Après quelques inquiétudes sur le confort du bus nous sommes totalement rassurées à présent que nous sommes installées ! Au petit matin entre les somnolences et les regards furtifs par la fenêtre, je réalise que nos montagnes ont disparu au profit d’une nature verdoyante où palmiers et autres arbres se mêlent à des troupeaux de vaches qui ressemblent étonnement aux vaches sacrées indiennes ! 12 heures après le départ nous pénétrons dans Santa Cruz (enfin… la proche banlieue !) et allons pouvoir prendre directement un collectivo pour San Javier. Le temps bien sûr de prendre un petit déjeuner à base d’empanadas pour moi et de soupe pour Martine (on comprend mieux comment une maigrit pendant que l’autre grossit !). San Javier c’est le village au cœur d’une mission dans lequel la première église significative des Jésuites sera construite. Les autres n’en seront « que » des copies ! Vous l‘avez compris, la nuit portant conseil, nous avons différé l’arrivée en Amazonie. Une fois à San Javier nous nous retrouvons au cœur de la mission qui désormais compose le cœur du village, le monsieur de a posada accepte de nous recevoir malgré son obligation de partir pour toute la soirée accompagner sa femme voir sa mère à l’hôpital dans un village voisin. Ce qui nous permet d’occuper une chambre à l’intérieur d’un des bâtiments de cette ancienne mission et de rester maître des lieux toute la soirée. (Pendant leur absence ça a sonné à la porte, mais non, nous restons les seules touristes de confiance!) Martine en étendant du linge fait la connaissance de Cali et Juju ! Deux perroquets qui viennent lui faire la conversation sur le fil à linge ! Je l’entends : -« vous êtes mignons ?! On ne saute pas sur Martine ! » Ben, oui, on n’est pas habituées ! En tout cas moi, le Cali ne cherche qu’à me mordre ! Martine, elle pourra le gratouiller quand il sera sur le bras de sa maîtresse ! Direction l’église de la mission entièrement rénovée il y a vingt ans. Ce mélange de bois et de pierres est une pure merveille et donne une force terrible à ce bâtiment ! On se sent transposées dans l’histoire ! Une visite du village nous conduit sur les conseils d’une habitante à découvrir leur nouvel hôpital « moderne » construit dans l’esprit de la mission. Du coup une pause radio de ma cheville pour 80 bolos soit huit euros, va pouvoir me confirmer que derrière la boule bleue se cache une petite cassure ! Bon verdict du « spécialiste » acheter une botte « ? » pour immobiliser le pied et pouvoir marcher ! Ok ce genre d’achat s’effectue à Santa Cruz et du coup est différé à plus tard ! Un bon diner après un apéro rami dans notre posada et une bonne nuit nous conduisent à présent à prendre un nouvel autobus pour découvrir une autre mission : Conception !
Pas d’internet mais bizh quand même ! Et si trouve un cyber en face de l arret de bus ¿ Bisous
Il y a ceux qui parlent à l’oreille des chevaux et ceux qui parlent à l’oreille des perroquets….. faites toujours dans l’originalité !!!!!
Bisessssssssssss
Oh ! J’adore vos perroquets, ils sont plein de couleurs ! Ma Cocote était grise avec la queue rouge puisque c’était un perroquet du GaboN !
Je vois que vous avez retrouvé les shorts et chemisettes et quitter les anoraks : donc de la chaleur à nouveau (comme ici 27° aujourd’hui ! )
J’ai une attèle à te passer pour ta cheville Isabelle… En attendant la botte il faudrait la bander pour la soutenir et surtout ne pas marcher !
Bisous pour l’instant je vais au dodo !
Je suis sur que le perroquet à senti ta curiosité culinaire