Direction le Lawa

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L’ambiance fleuve est au top, Dylan se délure totalement et Simona se trahit à plusieurs reprises, il comprend le français. Excellente soirée, pas d’attaque de bêtes, nous quittons le Tapanahony au petit matin en pleine forme. Direction le saut de la mort sur le Lawa. En chemin nous stoppons évidemment chez le chinois mais dans un village avec restaurant. Il a suffi que l’on disparaisse cinq minutes le temps de trouver des ”toilettes” que les garçons étaient déjà encerclés par quatre dominicaines. Hop, hop, hop, à table tout le monde ! Un excellent déjeuner et en pirogue. Le Lawa est magnifique. De gros rapides, des roches et des arbres qui surgissent de l’eau, de la jungle qui absorbe la rivière en bref un paysage sauvage magnifique. Nous ne sommes pas à l’époque des perroquets mais c’est sur cette partie du fleuve que nous avons côtoyé nos plus beaux oiseaux. Car hormis les chauve-souris , les fourmis géantes rouges, jaunes ou noires, des papillons et quelques singes capucins nous n’avons pas croisé grand monde le long du fleuve.
Une bonne baignade à proximité des rapides, une énième tentative de repérer des paillettes d’or infructueuse et nous redescendons jusqu’au kampu Loni. Visiblement je suis plus douée à la palourde qu’à la pépite. Une pluie bien tropicale nous rince des pieds à la tête, les capes de pluie font baignoire. Il est temps de trouver un carbet pour nous accueillir, Simona nous gère les rapides dans cette purée de poids d’une main de maître. Ah un petit kampu plein de charme côté français nous apparaît. Simona a un cousin qui y habite. Il va demander et évidemment le village nous accorde son hospitalité. Il dépêche une cocotte de treize ans qui a appris le français à l’école pour nous accueillir. C’est une sacrée minette qui se charge de nettoyer le carbet un peu en mode décharge avant notre arrivée, ses 12 frères et sœurs sont là également pour nous observer. Nous installons nos hamacs tandis que les garçons retraversent le fleuve pour acheter l’apéro du soir et des bonbons pour la tribu chez le chinois d’en face, au Suriname donc. La distribution des bonbons fut une vraie partie de rigolade. Le bouche à oreille a fonctionné pour prévenir que les blancs avaient des friandises et à tour de rôle tous les petits nous ont visités. La nuit commence à poindre et avec elle le rituel du village. Les hommes d’un côté et les femmes et enfants de l’autre se rendent au fleuve pour la toilette. Ensuite plus personne en vue, chacun regagne ses pénates. Et pour nous commence le rituel ti punch suivi du dîner toujours préparé par notre excellent cuisinier Sébastien. Belle soirée et comme les toilettes ici c’est la jungle cela évite à Dominique de s’étaler sur le carrelage des sanitaires comme ce matin !

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