Un dernier coup d’œil à ce merveilleux site tout en dégustant un café et on nous signale que l’on doit prendre le bateau. Mais vous aviez dit 8h30 pas 8h. Bon, où sont nos minettes ? ah ! elles sortent juste du lit ; décidément les filles, le café c’est encore loupé pour vous ce matin. Hi hi déjà hier lors d’une pause le bouiboui était en rupture juste pour elles… Nous arrivons de l’autre côté et Juelio n’est pas encore là. Le voilà et vue l’allure de la roue, le pneu ne s’est pas arrangé depuis hier. On roule et hop une explosion suivie d’une embardée. La gomme est en charpie. La tête de Juelio suivie de son fou rire nous font rire mais un peu jaune. Qui a un couteau ? demande-t-il. Et voilà un coup dans le pneu et nous repartons sur la chambre à air que l’on entend nettement siffler. Il reste 100km de piste à parcourir et je mise sur un arrêt bien avant. Perso, j’ai trouvé la situation moins drôle quand il a commencé à prendre confiance et à accélérer de nouveau. Avec Martine, toutes les deux à l’avant on organise une stratégie en cas d’explosion. Pas nécessaire la chambre à air a fini par se vider très rapidement et Juelio a arrêté le 4×4. Une chance nous sommes juste en face d’une vendeuse de bière en bordure de piste alors un petit rafraîchissement en attendant que quelqu’un passe avec une roue de secours. Une chance le 4×4 scolaire passe par là et il est équipé, lui. Car les autres 4×4 pour touristes ne possèdent pas plus que nous de roue de remplacement.
C’est reparti à vive allure et comme Juelio est attendu à Uribia pour prendre en charge de nouveaux touristes, il ne perd pas de temps et les enfants des villages venus poser des barrages en espérant récupérer des bonbons ont intérêt à baisser leur corde à notre passage sous peine de voir leur petit barrage exploser. En revanche on s’arrête et il parlemente à chaque barrage des femmes Wayuus qui attendent en retour du droit de passage sur leur territoire une pièce, de la nourriture ou un fanta. Demain dit il à une, à une autre il précise qu’il a donné hier, là c’est un fanta et là une pièce…
Urubia est en vue, nous disons au revoir à notre équipe de voyage organisé. Bilan de l’opération ce tour une fois tous les frais de déplacement depuis Santa Marta et la nourriture nous aura coûté trois fois moins cher que le même organisé par les agences au départ de la ville. Parfait !
Encore trois heures de bus et nous descendons à Buritaca, histoire de couper ce voyage qui aura tout de même pris 7h. Là changement de décor nous retrouvons bananiers et verdure. Installées à l’embouchure d’une rivière qui donne sur la mer le programme de demain c’est plage avant un dernier retour sur Santa Marta. Ce soir on lâche les hamacs et cela me fait bien plaisir car même si on y dort très bien la tablette, le porte monnaie et le téléphone ne sont pas des compagnons terribles dans un si petit espace. De plus les deux nuits que nous avons passées ont été particulièrement fraîches. Hé oui quand on tombe à 24°C la nuit cela fait très froid après des journées à 40°C.
Bon week-end à tous
2 thoughts on “En route vers Buricata”
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On peut dire que vous avez de la chance tout de même le 4×4 scolaire passe juste quand il faut…
40° pas étonnant que les températures corporelles montent aussi !
Je vous envoie un peu de frais :4° ce matin et météo prévoit de la neige sur la Bretagne lundi 🙁
Hello,
ici aussi le temps passe très vite, j’avais des posts de retard.
Mer et minéral, cette région est ma préférée pour l’instant.
En attendant Carthagène !
Je vais reconsidérer l’usage de mes citrons verts, jusque là uniquement dédiés au Ti Punch !
Bonne route à vous,
Bisous