Voilà deux jours supplémentaires passés à la capitale! Blabla plus tard! pour l’instant c’est départ pour l’autobus de nuit direction Cochabamba puis si tout se goupille bien on saute dans un nouveau bus vers huit heures demain matin ! On vous donne rendez-vous à Torotoro !!!! Byebye Virginie et Jean-Aymeric! Près de trois semaines passées ensemble!
Bizh à +
Sucre J1 dans l’attente du virement de visa 1er ! Sur le marché, lieu convivial où à la même table se mêle autochtones et touristes encore endoloris du froid de la nuit nous déjeunons face à un monsieur charmant qui nous entreprend sur l’Europe et nous parle de sa famille. A présent, le ventre plein, la chasse aux Bolivianos chez Western Union peut commencer ! L’épopée de l’appel téléphonique international commence ! Trois centres d’appel plus loin, j’en trouve un qui fonctionne ! Ah super ma demande effectuée il y a trois jours, n’est absolument pas prise en compte ! Après cinq interlocuteurs différents et avoir transmis au moins trois fois l’adresse, j’obtiens une personne qui semble prendre en charge correctement ma demande ! Une heure plus tard avec une série de musique d’attente, cette personne m’annonce qu’à l’issue de cette nouvelle musique, je vais obtenir le numéro de transfert ! Chouette ! Voilà c’est fait ! Je peux à présent prendre mon ticket d’attente chez western Union ! C’est mon tour, mon numéro s’affiche sur la bande passante, une vielle femme se lève devant moi, je fais signe à l’hôtesse que c’est mon numéro qu’on appelle à présent au micro ! Elle me renvoie un grand sourire avec un ok ! J’arrive enfin au guichet N°8 ! Hop le numéro change et une femme me passe devant ! Rien à faire je dois attendre ou entrer en guerre avec elle ! Alors ? Bon j’ai choisi la paix ! Mais quand même ! Quinze minutes plus tard ! Elle termine et du coup j’avance ! La personne saisit mon numéro de transfert puis détaille mon passeport ! La boulette, il manque un e à mon deuxième prénom et elle n’est du coup pas en capacité de payer ! L’impression d’être dans une usine de moutarde ! Genre, respire Isabelle ! Bueno, bueno, qe podemos hacer ?… El jefe ! Ok va pour le chef de bureau, où est-il ? Voilà une bonne question, il faudra l’attendre près d’une demi-heure ! La pendule tourne et on imagine déjà que le bureau va fermer avant que cette transaction soit résolue ! Le chef arrive ! il commence par annoncer la chose comme impossible ! Avec calme et diplomatie (oui, je peux le faire !) je lui explique le fonctionnement de la demande en précisant que c’est moi qui communique les informations… Et il finit par accepter ! Enfin l’argent et non ! il faut une photocopie ! Voilà presque deux heures que nous sommes là et c’est à présent que l’on apprend qu’il faut une photocopie de mon passeport (spécialité Bolivienne !) Vite direction la rue, un magasin de photocopie et retour chez Western Union cinq minutes avant la fermeture du bureau ! Ouiii nous ressortons avec l’argent ! C’est parti ! Déjà plus de seize heures ! Direction le couvent et sa vue imprenable sur la ville ! Probablement vrai à une autre heure de la journée ! Car la luminosité et les rayons du soleil couchant ont quelque peu obstrué la visibilité ! Cependant le café irlandais de l’endroit a largement compensé l’énergie dépensée pour grimper la colline et accéder au couvent ! Après cette pause en compagnie de Virginie, nous sommes retournées au consulat (notre hébergement) prendre des nouvelles du malade Jean Aymeric ! Un diner tous ensemble et au lit !
Sucre, jour 2 Aujourd’hui ce fut une série de visite de musées et de rencontres. Sur la place centrale de Sucre, se mêlent les femmes promenant leur dernier né, un défilé de manifestants (tout le personnel de la cimenterie Francesa) projetant des pétards (de compétition, vu le bruit !) sur la mairie, des travailleurs, des écoliers, des retraités, des vendeurs ambulants de jus de fruits et les cireurs de chaussures ! Au milieu de ce décor, nous ne pouvons pas passer inaperçues ! En attendant l’ouverture d’un des musées, Martine reste assise sur un banc pendant que je circule autour de la place ! Et là j’observe un défilé de personnes venues lui demander ce qu’elle fait là et raconter un peu leur vie ! Sympa !
En traversant pour la rejoindre, un monsieur en voiture m’interpelle ? Ah c’est notre voisin de déjeuner (d’hier) du marché qui fait taxi ! Du coup je lui donne rendez-vous pour tout à l’heure ! Visite de trois musées !
Le temps d’offrir une glace à la fraise à une grand-mère venue d’une des minorités de Tarabuco faire la manche à la ville ! Elle parle quechua mais est très drôle et nous nous sommes ben comprises ! Et il est l’heure de se rendre à l’hébergement pour boucler les sacs !