Journée à Kumarakom

Un petit coup de baignade dans notre piscine privée (je peux dire cela car depuis notre arrivée nous sommes les seules à l’utiliser) après le petit déjeuner et en route pour la grande marche. Nous commençons par un richkaw pour nous déposer au parc des oiseaux migrateurs même si ce n’est pas la saison. En revanche c’est la période des amours car nous n’avons principalement croisé que des petits couples qui roucoulaient en se tenant la main légèrement cachés dans des recoins de végétation. A peine 3km parcouruset un papi nous propose une balade en barque. Allez c’est parti pour une heure de navigation dans le petit canal qui rejoint le lac. De retour sur la terre ferme nous poursuivons notre marche pour finalement tomber sur un gardien qui nous impose un demi-tour. Une fois celui-ci disparu nous poursuivons en zone interdite mais rapidement nous croisons des petits couples suivis par l’affreux. Alors ni une ni deux nous rebroussons chemin tout en commençant à réfléchir sur notre lieu de déjeuner puisqu’il est déjà 13h. Je repère sur la carte un coin qui a l’air sympa mais le reste de la troupe semble ne pas adhérer à mon choix par 33 degrés à l’ombre et rêve de house boat pour déjeuner. A peine atteignons-nous la route que leur vœux est exhaussé grâce à un rabatteur. Et nous voilà, après 2km en richkaw suivies de Nathan sur sa mobylette, bien installées sur notre bateau pour deux heures de balade avec bien sûr le déjeuner que nous récupérons en route. Je ne sais pas si les photos vont vous sembler différentes d’hier mais nous, nous avons le sentiment d’une autre expérience. Voilà comment ne pas trop marcher dans ce pays des bateaux. Sur la route du retour nous décidons de nous arrêter au petit musée de bois flotté à proximité de notre hôtel. Là nous avons assisté à un show de l’artiste. A l’issue de 20 minutes de présentation de son curriculum vitæ nous avons eu le droit à la visite guidée de chaque réalisation. Avec sa baguette métallique quand elle ne tapait pas sur ses œuvres qui résonnaient comme du métal. (Bois de rose flotté et immergé pendant des centaines d’années jusqu’à être dur et lourd comme la pierre et récupéré sur les îles Andaman grâce au tsunami) elle nous imposait avec sa baguette une posture et un emplacement précis et cessait de parler tant que nous n’avions pas obtempéré. Une chance que seules une cinquantaine de sculptures sur les 1400 réalisées étaient exposées. Libérées grâce à l’arrivée de deux nouveaux visiteurs, nous avons réussi à gagner la piscine. Ce soir nous avons opté pour un retour au resort de la veille où désormais le personnel nous accueille chaleureusement. Et craquage pour d’excellentes piña coladas et du coup premier verre d’alcool pour Martine.
Excellente journée à demain

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