Bon pied, bon œil, malgré la nouvelle insomnie, je commence la journée par une utilisation intensive de ma nouvelle carte ! Enfin, histoire de parler car les autorisations dans le pays ne vont pas chercher loin ! Retour à l’hôtel avec un petit sandwich et à 8H pétante notre petit bus, vélos sur le toit nous embarquait pour la route de la mort ! Ca grimpe, ça grimpe ! Quasi 5000 mètres et commence la préparation ! Tels des athlètes d’une team du vélo, nous enfilons, maillot jaune (hé oui, direct !) veste, pantalon, coudières, genouillères, gants sans oublier le casque ! Pour moi, ça commence ! Le pantalon est trop petit au niveau de mon ventre toujours bien présent et le casque trop grand ! Pas grave ! On commence par une route asphaltée, probablement plus dangereuse avec ses camions et ses quelques voitures énervées que la fameuse route de la mort en mode toute piste ! … suite blabla demain ! Là apéro face à la montagne !… Mais déjà une info : nous avons survécu à la ruta del muerte! Bizh à plus tard car du coup l’internet va fermer dans peu de temps!
Voilà l’internet de retour ! Nous sommes donc sur la route en dur et Martine découvre les joies de la vitesse du vélo descente ! Bravo même pas peur ! Nous atteignons la zone piste « la fameuse route de la mort » à l’époque où l’autre axe n’existait pas et que les voitures et camions se rencontraient ! Considérée comme la route la plus meurtrière du monde, elle est à présent fermée à la circulation et ne sert qu’aux cyclistes et aux véhicules de suivi ! Cependant elle continue de tuer des cyclistes et d’en blesser bien d’autres ! Ah mauvaise nouvelle, la piste est effondrée à un endroit et du coup les véhicules de suivi ne peuvent pas emprunter ce chemin ! Face à cette nouvelle Martine, qui envisageait une alternance vélo, fourgon pendant les trois heures de descente, capitule ! C’est au côté d’Adeline (une jeune française) que je profiterai de cette magnifique descente de 3000 mètres à observer les changements de paysages quoique les yeux rivés sur les cailloux ! Accrochée à la roue de notre premier guide, les sensations étaient bien présentes ! Equipée de vélo de descente ultra moderne je me suis toujours sentie en sécurité et encore plus lorsqu’Adeline a explosé son pneu arrière sans dérapage ! Bien ces vélos ! Pour les photos, c’est un peu limité car il fallait choisir descente ou cyclotourisme avec arrêts fréquents puisque vraiment pas conseillé de lâcher un frein ! Apparait à présent une piste moins pentue et « plus lisse » et le fourgon ! Du coup Martine reprend son vélo et finira la descente pour atteindre le « restaurant » à proximité d’une rivière où semble couler de l’or ! (à défaut de palourdes on va peut-être s’initier à cette nouvelle pêche !) Après déjeuner, nous nous faisons déposer sur un espace où devrait passer un trufi pour Coroico ! Hé oui, en effet peu de temps après il en est passé un ! Superbes ces dix kilomètres à observer le soleil disparaitre derrière les montagnes et à deviner Coroico perché sur l’une d’entre elle. Nous suivons les conseils du routard et arrivons dans un bel établissement enfoui dans la végétation et tenu par des français ! Un peu cher mais le calme est assuré et la vue est splendide (vous verrez demain). On profite des conseils de la patronne ex-routarde, (du coup on va peut-être se lancer dans l’aventure de gagner Rurrenabaque en bateau !) et décidons du choix de la rando de demain ! Adeline est venue nous retrouver pour diner et blablabla, on ferme l’établissement ! Retour à la chambre et là, la notion luxe disparait avec l’invasion de fourmis géantes ! L’attaque est lancée ! Vingt minutes de piétinement plus tard le sol de la chambre ressemble à un champ de bataille ! On peut à présent se coucher et profiter d’un matelas dont les ressorts ne vous attaquent pas le dos, ça change !
Bizh à tous
Bravo, cela devait être magnifique comme tout d’ailleurs! !! Gros gros bisous
Photos superbes comme d’habitude… Heureusement que vous avez survécu à cette descente… inconscientes !!!
Bisous j’attends le récit…!
Ca a l’air d’être magnifique la Bolivie !
Vous êtes drôles avec les casques de moto en vélo : on a l’impression que c’est Daft Punk qui gravit les montagnes boliviennes !!!
Bisessssssssssssssssssssss
Je me demande qu’elle substance à cet effet secondaire bizarre de la fourmi géante
BiZarre
En tout cas c pas du Bdx