Réveil tranquille, pas de panique nous devons attendre 10H pour récupérer nos vêtements à la laverie. Alors cafecito à l’hébergement et direction la place pour acheter un petit friand au fromage et une noix de coco pour le petit déjeuner. Le riz aux poissons que les locaux dégustent debout sera parfait pour le pique-nique. J’en profite pour investir dans un nouveau câble d’alimentation pour ma tablette (que je négocie bien-sûr) et un cordon à lunettes pour remplacer le bout de ficelle.
11H, nous prenons la direction du bus pour Minca, petit village dans la Sierra Nevada. Nous patientons pour le bus et 35 minutes plus tard nous y sommes. Direction une petite cascade que nous atteignons après juste une petite grimpette d’une demi-heure. Pause déjeuner et nous poursuivons notre chemin. Ça grimpe de plus en plus et Martine regrette déjà de ne pas avoir insisté pour réserver un hébergement. On verra bien, on passe devant celui que je visais au début mais mon sixième sens me dit de continuer. On monte encore et encore, une heure et demi plus tard j’ai comme un doute mais bon… « regarde Martine une pancarte indique cabanas. » D’accord cela ne sent pas le bon marché, allez cela ne doit pas être loin. En effet un magnifique établissement apparait dans le quart d’heure. Bon on apprend par le personnel de service que juste à côté c’est-à-dire à 30 minutes de grimpette plus tard se trouve la ferme Sémilla plus économique. Hop ! on emprunte désormais un tout petit chemin et nous voilà sur site. Excellent choix, accueillies par Mickaël Ange, nous nous retrouvons avec une grand-mère Wogi en tenue blanche d’indienne et le reste de la famille. Nous apprendrons par la suite qu’un jour, cette grand-mère est venue les voir et à accepter de manger avec eux puis deux jours plus tard, elle est revenue avec deux membres du groupe en disant qu’ils allaient vivre ici et à présent ils sont 9. Voilà, comme le précise Mickaël Ange, ici ce sont leur terre. Nous allons rencontrer également Alfredo, un jeune natif d’un village proche de Barranquilla qui travaille dans une ferme de café pas très loin. On ira voir demain ce que signifie le pas très loin. Pour le moment on entreprend de grimper jusqu’à Elemento pour observer les oiseaux. Finalement après plus d’une heure d’une montée assez raide on apprend par l’unique fermier de ce coin qu’il reste encore une heure. Pas d’eau et surtout pas de lampe en poche pour le retour on abandonne et rebroussons chemin pour éviter de ce retrouver dans la nuit. Oiseaux rouges, rouge et noir, vert, vol de perroquets animent désormais le chemin. Un concert émane des arbres mais les repérer sous les feuilles n’est pas aisé. Le bruit d’ailes d’un toucan nous aide à le localiser. Plus facile il mange des fleurs de bananiers. Retour à notre fermette écologique où nous allons nous régaler avec la cuisine de Mickaël Ange. Entre autre, une soupe à base de betteraves juste excellente. La recette ? De la betterave, une pointe de folie dans la cuisine et de l’amour. Pas gagné pour la copier. Bavardages et au lit dans notre dortoir que l’on partage avec un des cinq chats de l’endroit.
Point info : en fonction du sens dans lequel on range le régime de bananes, elles mettent quelques jours ou 3 semaines à mûrir. Elles sont cueillies vertes car une fois mûres le régime se désolidarise et entraîne des pertes. Perso, je ne le savais pas !
Y’a que des grimpettes… J’en suis éreintée rien qu’à lire… !!!
C est un endroit que j aimerais bien!!!
Celà me rappelle la. Guyane.
Gros bisous