Comme prévu, petit déjeuner suivi d’un départ direct pour passer la frontière à Chetumal au Mexique. Nous sommes dimanche mais ici au Belize cela ne change pas les horaires de bus, c’est parfait, le nôtre part direct pour la frontière. Mais finalement un peu trop rapidement car nous nous retrouvons en zone franche après avoir loupé le monsieur du Belize qui offrait le meilleur taux de change. Bon Georges, un chauffeur de taxi nous prend en charge à la recherche du magasin de la zone qui offrira le meilleur prix pour nos dollars béliziens et voilà c’est le chinois qui les prend. C’est amusant, la zone comporte un hôtel de luxe et deux casinos ; comme quoi nous aurions pu aussi jouer le change au casino. Hop ! habituées à payer plus cher les transports au Belize, nous gardons Georges qui nous conduit directement à Bacalar soit 35 km plus loin pour 10 euros. La pluie nous accompagne ce qui gâche un peu les couleurs normalement éclatantes de la lagune. Georges tombe à pic car, comme nous ne parvenions pas à nous décider pour l’hébergement, il nous a déposé devant un qu’il connaissait. Un petit bungalow pour poser nos hamacs, un ponton balançoire pour aller se baigner et un restaurant avec une mamie super sympa, c’est parfait et, comme en plus il pleut, nous n’allons pas chercher plus loin. Bagages posés, déjeuner avalé, le temps est parfait pour visiter le fort à moins de 600 mètres. Un peu d’histoire de flibustiers et de la ville dans le musée de ce fort érigé en 1733 pour protéger la ville des pirates. D’ailleurs je n’ai pas aimé lire que le pirate le plus sanguinaire du coin ( au point que, plutôt que d’être fait prisonnier, ses ennemis se donnaient la mort) était français. Et nous avons appris que l’objet de convoitise des pirates était un arbre duquel était extrait les pigments de couleurs allant du bleu sombre au noir pour les textiles européens. Le palo de tinte (Haematoxylum Campechianum) se vendait à prix d’or. Un plongeon dans la lagune plus chaude que le petit vent extérieur et retour aux hamacs. La lumière commence à baisser et il est temps d’aller dîner car nous venons de perdre une heure, comme quoi nous commençons à nous rapprocher de vous avec plus que 6 H de décalage horaire. Martine a repéré le meilleur restaurant de tacos du Mexique alors en avant.
Excellente journée à tous
3 thoughts on “Retour au Mexique à Bacalar”
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Mais c’est pas dit que ton flibustier était BRETON ??? Alors ne pas d’inquiéter…
« On oublie tout sous le soleil de Mexico, on devient fou aux sons des rythmes tropicaux… »
Profitez, profitez mes Cocottes…Plein de bisoussssssssssssssss
Un super gros méga merci pour ces somptueuses et magiques photos de faune, flore, paysages et rencontres qui font rêver !
Et compliments pour les prises de vues et commentaires Isa.
Bonne suite de séjour à vous.
Bisous Babette.
Merci Babeth gros bisous à toi aussi