Bonjour les amis la 3G est de retour, nous sommes le 20 janvier à Ortices.
18 janvier
De Cepita à San Miguel nous longeons le canyon de Chicamocha sur une douzaine de kilomètres autant dire une rigolade. Surtout que tout le parcours est du style plat colombien à savoir ça monte et ça descend (note de Martine: ça monte beaucoup plus que ça descend, normal nous remontons le canyon) mais après les deux jours que nous venons de passer cela semble en effet plat et surtout très court. Cependant la chaleur toujours omniprésente rend cette balade un peu plus rude. Partis depuis 6h du matin, la pause café vers 8h30 dans une maison quelque peu isolée est bien appréciable. L’occasion pour Martine de fermer un peu les yeux car si moi je suis en pleine forme à l’inverse son énergie semble d’un coup disparue. Les plus de 20 kilomètres parcourus hier à gravir les montagnes et la descente de plus trois heures dans des conditions difficiles l’ont achevée. Bon et bien comme hier dans la série inter mules assistance, je vais faire la mule et lui porter son sac.(Comme elle est gentille !) Nous pénétrons dans le village de San Miguel aux allures d’oasis un peu avant 11h. Hop direction une petite cascade, William nous construit un barrage et à l’eau. Nous passons un grand moment dans cette nouvelle baignoire à jet avant d’attaquer la pause déjeuner.
En début d’après-midi nous faisons la connaissance de Pepo, notre hôte tandis que sa femme prépare la maison qui va nous accueillir et qu’une femme de petite taille nous sert le café. Sous l’ombre du manguier, il fait bon vivre alors nous nous adaptons facilement au mode de vie locale c’est-à-dire ne rien faire pendant que le soleil cogne mis à part blablater. Un micro effort pour laver nos vêtements et nous partons visiter notre petit chez nous. Trois chambres, une salle de bain et voilà c’est plus que parfait. Une fois dehors on revoit notre voisine de proximité avec qui j’avais déjà échangé en arrivant au village. Et voilà on change de siège et d’ombre et c’est reparti pour du papotage. Même Pepo va venir nous rejoindre avant d’aller nourrir ses vaches.
Notre voisine a 70 ans et 8 enfants mais aucun n’est resté vivre ici. Pourtant la cinquantaine d’habitants qui compose San Miguel est issue d’une même famille. Ils sont tous cousins et s’entraident constamment. Pas facile d’accès le patelin où le trajet s’effectue en moto dans des conditions plutôt extrêmes vu ce que nous avons parcouru ce matin ou de manière beaucoup plus longue par l’autre côté de la montagne avec le camion qui transporte les melons trois fois par semaine. Et William me précise que cet autre accès s’avère être également une route très dangereuse. En bref l’option marche à pied reste la plus sûre.
Point dîner : de plus en plus fort ! Hier nous avons réussi à être servi à 19h au restaurant de l’hôtel après négociation et aujourd’hui Pepo nous demande : « à quelle heure le dîner ? » Je me méfie et précise à sa femme le plus tard possible. Réponse à 16 ou 17h ? Bon eh bien va pour 17h. A ce rythme là on va finir par dîner à l’heure du déjeuner.
Après le dîner une petite ballade digestive et comme la 3G n’existe pas ici j’en profite pour rajouter quelques photos.
De retour de la ballade une soirée photos c’est organisée chez la voisine. C’était drôle de les voir entrain de commenter nos photos. Mais à 8h panique à bord en réalisant qu’il était si tard et telle une envolée de moineaux tout le monde à rejoins son habitation. Bon au lit alors !
17h c’est le goûter !!! Hihihi
Bisous