5h20 nous sommes au point de rendez-vous avec William. Bon 5 minutes de retard ça va, c’est que ma cargaison d’eau ne rentrait pas dans le sac, du coup Diana m’en a prêté un nouveau.
6h30, nous sommes à Piedradecuestra dans le marché en train de petit déjeuner, 7h15 nous commençons la randonnée à Quince de letras. C’est parti pour monter ce que nous avions descendu dimanche puis s’amorce une descente dans la rocaille d’une montagne aride.
8h nous sommes dans l’eau du torrent bien frais. Je dois préciser que l’eau froide alors que le soleil nous laissait encore tranquille ne m’enthousiasmait pas mais William nous a dit que nous devions refroidir notre corps avant. Bon alors à l’eau et pour refroidir, ça refroidit. Ensuite obligation de porter deux chemises et là on apprend que la chaleur pénètre moins avec deux couches. Commence alors la montée, cette fois ci ce n’est pas la chaleur qui bloque Martine mais son cœur. Je dois dire que cela m’a arrangé car du coup comme je marchais seule devant et plus rapidement cela m’a permis de m’octroyer des pauses plus longues pour attendre.
Et c’est ainsi que les heures ont commencé à défiler de virages en virages. Derrière chaque virage une grimpette proche de l’escalade et derrière chaque grimpette un virage. Isabelle tu nous attends aux cactus pour déjeuner. Ok mais où ils sont ces cactus ? Chaque virage semble interminable sans cactus en vue. Enfin le bosquet de cactus apparait avec ses quelques arbustes. Ah oui ça va être pratique de pénétrer la dedans à la recherche d’une ombre si précieuse d’un seul coup. De même on a jamais autant apprécié la brise. Voilà éreintée je me contenterai de deux bananes pour le déjeuner. Une bonne pause le temps que tout le monde reprenne son souffle et ça repart et un virage et un autre… pour vous donner une idée on fait du 300 mètres de dénivelé en 40 minutes, pour sûr on n’est pas rendus. William appelle les fermiers qui nous reçoivent et la fille de la maison va équiper les deux mules pour venir à notre rencontre. Et on monte, et on monte encore et là je croise les ambulances mules. Bonjour oui, ils sont plus bas. Je poursuis ma route rassurée à présent pour Martine et j’atteins enfin la petite ferme signe qu’il ne reste plus qu’une heure et demi à grimper. Et hop là J’arrête face à la bande de taurillons qui a piqué toute l’ombre et barre le chemin. Demi tour pour observer les débuts de Martine avec Mugneca. Bon cela à l’air bien parti quoique à suivre…
Bon, William et Martine arrivent tous les deux en selles et Doris Adriana les suit à pied, j’ai compris la dernière grosse remontée qui se nomme le chemin du ciel, c’est pour moi. Alors en avant mais sans le sac quoique à présent que j’ai bu les 5 litres d’eau il pèse moins lourd. C’est bien la première fois que je bois autant d’eau sans avoir besoins de faire une pause élimination. Courageusement, oui oui je m’encourage je gravis les côtes successives en observant Martine qui par moment se fait des frayeurs avec sa mule qui semble vouloir dévaler la montagne.
16h15 soit 9h après notre départ nous atteignons enfin la petite ferme où Bernarda et Wilson nous accueillent avec un bon café, des petits pain au lait et du fromage de leur production. Une bonne douche et déjà le dîner est servi. Bon eh bien on remange, il n’est que 18h. Mais face au poulet fermier je retrouve l’appétit moi. Évidemment Roger, le chien de la maison nous accompagne.
La vie n’est pas simple ici, un des membres de la famille descend une fois par mois au village et cette petite escapade à l’épicerie prend 12h dans la journée.
A partir de demain le programme randonnée va s’alléger avec plus de descente que de montée.
A bientôt les amis ça y est tout le monde dors ici et il n’est même pas 20h. La 3g a fonctionnée c’est super. Demain debout 4h mais quand même !
Vereda La Aguada Familia de Bernarda y Wilson y su hija Doris Adriana y el perro Roger
Super quelle forme!!! Ça me rappelle en un peu moins difficile
Ce que j ai fait cette année à tenerife.
Bonne journée
Bisous
Oh ! Martine se remet à l’équitation… cœur oblige 🙁 et Isa tu vas avoir des mollets de compétition !
Prenez soin de vous, bisous mes cocottes
Tu as raison Jacqueline je crois qu’une mule devrait faire l’affaire aussi en Bretagne. Gros bisous