Nécocli

on est sur le point à droite et demain on va à gauche enfin à peu près

Ce matin la journée s’annonce plutôt bien question transport. L’hôtel choisi hier au hasard était annoncé dans une zone pas terrible de la ville (dixit notre chauffeur de taxi) mais en fait il est à 100 mètres du passage du bus local pour Necocli. 7h moins dix, nous sommes sur site face à un bus sans indications et super c’est le nôtre ! Je reste optimiste à l’idée d’attraper le dernier bateau pour Capurgana. Le chauffeur nous annonce 2h30 de route, peut être pas gagné alors. On roule 2h et hop changement de buseta avec plus d’une demi-heure de pause. On oublie le bateau et on profite de cet arrêt inopiné pour petit déjeuner. Necocli, première étape acheter les billets de bateau pour demain 8h, trouver l’endroit où l’on va pouvoir laisser nos gros sacs à dos puis chercher où dormir. Et voilà nous privatisons un super espace face à la mer, le personnel de l’endroit est au top, nos hamacs flottent au vent et nous nous sautons dans un tuktuk, direction le volcan pour un bain de boue ! Loin du lieu touristique proche de Carthagène, celui-ci est perdu tout seul dans la nature. Et c’est donc pas si fières que nous l’avons abordé avec méfiance car notre copine de l’hébergement et le conducteur du tuktuk nous ont dit que parfois il fallait un lasso pour sortir les gens qui s’enlisaient. Personne aux alentours, on va rester au bord. L’eau est super chaude et la boue est tiède, une petite trempette allongée dans cette boue dite thérapeutique et retour en maillot de bain sur le chemin qui conduit à une habitation où la propriétaire nous met à disposition de l’eau de rinçage. Le poids de la boue me fait perdre à moitié ma culotte de maillot juste quand un fermier se dirigeait vers nous. Hola ! Bilan de cette aventure boueuse , on a mis plus de temps à laver la boue qu’à s’y tremper.
Retour au village et plouf bain de mer dans l’eau la plus chaude que l’on a rencontrée jusque-là. Ou peut-être que la température extérieure qui a baissé (entre 27 et 30) nous donne cette sensation de chaleur.
Nos super hôtesses nous livrent un déjeuner, enfin on est plus à l’heure du goûter, tellement excellent que rien que pour ça cela valait le coup de faire escale à Necocli. Le soleil baisse et au lieu d’aller photographier, je reste tranquillement installée à écouter le bruit des vagues. Demain nous partons pour un endroit paradisiaque accessible seulement par voie maritime où les plages sortent de la jungle. A voir !
Nous y resterons jusqu’à vendredi jour de notre départ pour rallier Medelin et retrouver Margarita notre amie de la famille Eco Verde qui nous reçoit chez elle.