Arrivées à Pingyao

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Idéalement logé dans le centre de Taiyuan, nous ne verrons rien de la ville. Entre les aphtes, la toux, le rhume et la fièvre, je reste en mode cocooning jusqu’à l’heure du départ.
On monte à bord de notre train rapide en siège qualifié de mou cette fois. En fait, c’est la largeur des fauteuils qui détermine la classe. En trente minutes on parcourt la centaine de kilomètres qui nous sépare de Pingyao. Nous voilà à destination enfin presque la gare est à une dizaine de kilomètres de la cité. Je repère un bus mais l’application GPS est encore une fois inactive. Alors trouver notre hébergement dans un labyrinthe, cela va être compliqué. Un gars nous aborde, il appelle notre hôtel, me passe la personne qui me confirme en anglais qu’il est fiable. Bon, allons y ! Finalement, ce gars était un très bon choix, il a pu se rapprocher au maximum de notre hébergement et en plus il a porté ma valise. On s’installe dans notre hôtel qui évidemment est une maison traditionnelle et en route pour le casse croûte. Hormis quelques biscuits trempés dans le café je n’ai rien mangé depuis plus de 24h, et pas fumé non plus. Pour vous expliquer combien je déguste avec ses 9 aphtes idéalement répartis pour me pourrir la vie. Dans cette ancienne cité fortifiée, classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 1997, on plonge au cœur de l’architecture traditionnelle Ming et Qing. Des rues et des ruelles s’imbriquent les unes dans les autres avec des passages secrets ou tout simplement des entrées ou des sorties de temples ou de demeures traditionnelles. Heureusement que trois rues plus touristiques avec leurs flopée de restaurants sont repérables sinon, on n’aurait pas fini de tourner. Pingyao c’est aussi un haut lieu de la gastronomie chinoise. Aller, on commence avec des spécialités et non loupé pour moi je ne peux pas avaler. Martine se régale.
Grand centre marchand sous la dynastie Ming, sa grande prospérité entraîna la création des premières banques et des premiers chèques du pays, sous la dynastie Qing. Alors en avant à la recherche d’une ancienne banque à visiter. On doit passer devant mais comme tout est en chinois, on a dû louper l’entrée, du coup ce sera un temple et une maison traditionnelle pour notre début de visite. Trop froid pour explorer les remparts que nous reportons à demain. Au dîner je vais réussir à manger du bœuf de Pingyao. Cela ressemble à du jambon de bœuf. C’est pas mal du tout.

 

 

3 thoughts on “Arrivées à Pingyao

  1. Contre les aphtes le bicarbonate de soude est efficace et rapide, mais bon, va demander ça en chinois !
    Bisous,

  2. Cc, avec le traducteur demande un remède se sont quand même eux les meilleurs dans la médecine douce mais efficace , sinon je pense que vous régalez. Soignes toi bien gros bisous

  3. Oh ! ben mince alors… tu ne manges plus et tu ne fumes plus ! C’est la cata! Et tu arrives tout de même à nous mettre l’histoire de Pingyao ! Et Martine a pris ton rhume en plus ! Trop froid pour vous ce pays 🙁
    Soignez-vous bien toutes les deux… Bisous… mais de loin !

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