Bye Pascua y Ola Santiago !

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DSC01422 (640x480)Vendredi, pour notre dernier jour à parcourir les chemins de l’île de Pâques, nous sommes allées à la rencontre de la carrière où étaient fabriqués les chapeaux (rouges) des Moai. Hier vous avez pu voir la manière dont ils sculptaient à même le flan du volcan les statues. Paysage toujours aussi sauvage et piste chaotique défilent le long du parcours. Sur le site à proximité du mont Tevevaka,(un des trois volcans situés dans les angles du triangle « isocèle » que forme l’île) nous décidons de partir à pied pour en faire le tour et pique-niquer ! Un petit creux avant le départ me fait goûter la salade (celle d’hier !) Eh bien périmée ! Bon il ne nous reste plus qu’à abandonner la rando. et à retourner sur la plage (seul endroit hormis le village et le snack du site d’hier où il est possible de déjeuner !). Allez, nous réaliserons tout de même une petite promenade digestive le long de la côte histoire de saluer les pêcheurs qui récupèrent le poisson dans les « piscines » du bord de côte et d’admirer les chevaux qui occupent à leur guise l’ensemble de l’île. De retour au camping nous passons un grand moment à échanger avec Alejandra y Cristian (un couple de Santiago avec qui nous avons sympathisé). Ils nous donnent des infos sur le choix du quartier pour dormir à Santiago et des sites à consulter pour Torres del Paine. J’en profite pour enquêter sur la vie d’aujourd’hui au Chili. Probablement le pays le plus cher d’Amérique Latine (et pas l’Argentine !) c’est à présent réellement une démocratie. Mais le passage Pinochet reste tabou ! Pas d’information à ce sujet à l’école, pas de reportage et de nombreuses familles qui évitent d’aborder ce sujet. Pour eux une des raisons c’est que pour la population aisée, Pinochet demeure un grand homme ! (Ils ont fait abstraction des morts mais se rappellent des privilèges qu’ils ont perdus !). Nous retournons chez Maya pour se régaler une dernière fois de ses super empanadas et dinons avec Anthony avec qui nous avions déjà diné deux jours plus tôt (tourdumondiste ! Sur l’île tous les français rencontrés sont en tdm !). Samedi matin nous nous réveillons plus tardivement que d’habitude ! Prenons le temps et d’un seul coup panique nous aurions dû libérer la chambre depuis une heure… Hop j’attrape mon tas et direction le salon commun pour boucler le sac ! Départ pour l’aéroport dans une heure et l’internet en rade hier soir (trop lent) ne semble pas se rétablir ! Du coup impossible d’ouvrir les pages pour réserver un hébergement ! Enfin cela fonctionne à peu près ! Tous les backpackers semblent complets ! Ah deux lits de disponibles dans un ! Ok je bloque avec Booking.com. Hop juste à temps avant de sauter dans le 4×4 pour l’aéroport. 20h20 (anciennement 18h20, nouveau décalage de deux heures), nous atterrissons à Santiago dans le noir total ! (Sur Rapa Nui le soleil se couchait légèrement avant 21H). Une heure plus tard nous récupérons nos valises et profitons de la connaissance du lieu d’Anthony pour prendre l’autobus bleu sortie N°5 direction le centre-ville. Une fois sur site, nous respectons les recommandations de Cristian et prenons un taxi (très bon marché). Voilà nous arrivons devant l’immeuble de notre réservation, une chance deux personnes en sorte car personne derrière la sonnette ! Quelques escaliers et direction la cuisine pour trouver quelqu’un ! Ola ! Vue la tête de la dame responsable de l’accueil on devine un problème ! hé oui ! Booking s’est planté ! Tout est complet ! Nous apprenons que ce week-end Santiago reçoit des groupes de musiques du monde entier pour un énorme festival ! Super dans un sens ! Musique Métal ! Bof pas top au final ! En attendant nous sommes à la rue ! En insistant, la chica nous trouve un lieu d’accueil à une demie-heure de marche ! Il est près de 23H ! Elle nous explique sur un plan comment se rendre chez Vicky, Moi : – ce n’est pas dangereux ? Elle : No ! Ok !, on regarde sur le plan et on observe qu’elle nous a tracé la route la plus longue ? Ah si, c’est mieux, les autres routes sont dans le noir ! Ok donc pas dangereux mais quand même on ne circule pas partout ! Bon en avant ! 23h30 nous faisons la connaissance de Vicky, une femme d’une soixantaine d’année qui nous accueille dans une maison qui semble hors d’âge et surtout hors d’entretien ! Ce n’est pas grave, elle nous informe qu’elle vit avec sa maman et qu’au final nous allons aller plus loin chez sa fille Cecilia ! Ok c’est reparti ! Nous arrivons sur site où, nous rencontrons la nièce ! (la fille dort !). La maison ne semble pas mieux entretenue ! Elle nous propose un dortoir rien que pour nous deux ! Impeccable ! Les lits sont propres, le plancher est en super état et impecc ( après un léger coup de balai !) Mon estomac crie famine et du coup nous ressortons pour aller dîner dans le restaurant le plus proche ! (Vicky nous a mis en garde, ce soir cela risque d’être chaud car c’est la date anniversaire d’un évènement violent avec Pinochet !) Nous regarderons sur internet lorsque nous serons en possession du code ! Dimanche matin réveil tranquille, la rue est calme (dimanche) et les lieux également, nous allons prendre notre petit déjeuner sans rencontrer âme qui vive ! Du coup toujours pas de code internet ! Au programme du jour une première découverte de la ville ! Une douche annoncée chaude sans robinet valide du coté chaud ! Ce sera du coup même pas une eau normale mais glacée ! Enfin le net! Pour l’obtenir nous sommes à présent de retour chez Vicky! Du coup blabla avec les occupants de la maisons (argentin et péruvien). Vicky nous informe, nous changeons d’hébergement et prenons une chambre chez elle!

Alors bon résultat d’élection à tous les français! Nous partons déménager nos affaires!

Bizh

3 thoughts on “Bye Pascua y Ola Santiago !

  1. Oh ! les belles plages, la belle mer, que de belles couleurs et plein de chevaux…! Quelqu’un s’occupe d’eux ? où ils vivent comme ça, en liberté ?
    Tu t’es ramené un Moai Isabelle ? ou un cheval ???
    J’aimerai bien voir des photos de toi aussi parfois… Martine tu es sacrément bronzée…
    Bisous mes cocottes et faites attention dans les quartiers où vous trainez…

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