Lacs de Tziscao et International

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Nous quittons notre petit hôtel, sans prétention mais bénéficiant du super accueil et conseil d’Alejandro et en plus bien situé pour les transports, en compagnie de notre petite voisine de chambre mexicaine. A peine arrivées au collectivo, il démarre juste avec nous trois en direction de Tziscao et en chemin il se remplit de locaux. A l’entrée de Tzicao, nous sommes prises en charge par un mexicain sympa. Il nous dépose à notre hébergement. Le temps est mitigé et nous avons envie de nous poser. Nous laissons notre compagne de voyage seule avec lui dans son tuktuk pour aller visiter les différents points de vue des lacs. Pour nous le rendez-vous est pris pour demain. Et voilà, on s’installe confortablement, les hamacs sont de sortie et notre hôte avec un prénom que je ne parviens pas à mémoriser nous installe une petite terrasse. Super nous voilà comme des poulettes en pâte seules face au lac de Tziscao. Une petite pause et direction le lac international qui nous sépare du Guatemala. Passage de frontière libre encore une fois. Dommage car il va nous falloir faire un bon détour après demain pour nous y rendre officiellement. Les guatémaltèques ont organisé un marché artisanal le long du lac. Mais nous ne percevons pas une grande différence avec celui tenu du côté mexicain . Dans cette région, ils utilisent le même dialecte sans se soucier de la nationalité. Ce sont nos petites compagnes de lac qui nous l’enseigneront. Elles se baladent avec des lanières en plastique qui leur servent à attraper les serpents venimeux pour protéger les plus jeunes enfants. Ensuite, elles les tuent à l’aide d’une bouteille de jus de fruit puis les brûlent pour s’en débarrasser. A 11 ans, scolarisées, elles n’ont aucune idée de l’existence de l’Europe et encore moins de la France. On les invite à choisir une gourmandise à l’épicerie et nous allons visiter la famille de l’une d’elle qui loue un emplacement cabane en bois à proximité en guise de restaurant local. Promis nous allons y retourner pour manger, d’autant qu’il s’agit du seul lieu de proximité, hormis la frontière, qui vend de la bière. Voilà je profite de l’Internet aléatoire de notre cabane pour poster ce message avant que la connexion disparaisse. Ici notre 4G ne sert plus c’est le réseau du Guatemala qui prend le relais.
Excellente fin de soirée à tous, je retourne discuter avec la famille de notre hébergement et admirer la pêche du papi que nous allons déguster ce soir. Enfin, j’espère car même s’ils paraissent magnifiques ce sont tout de même des poissons d’eau douce.
A demain pour le débriefing.