Petit déjeuner avec nos sympathiques Londoniens que nous reverrons en mai à la cabane de la mouette et oui, toutes les occasions sont bonnes pour la publicité ! Nous discutons à bâtons rompus et voilà une musique festive qui s’empare de l’atmosphère, c’est notre Sufri qui arrive pour nous récupérer. Vite il faut boucler les sacs. Un au revoir chaleureux à cette équipe de femmes et de guides qui ont largement contribué à cette super escapade sur la rivière Kinabatangan et en route. Sufri nous laisse au point de rendez-vous avec un quart d’heure d’avance et nous attendrons presque une heure l’arrivée du bus. Malgré nos tentatives de négociations il nous a fallu repayer un ticket. Pour une fois que je faisais un peu de ménage dans mon sac, cela n’a pas été une réussite. Nous traverserons le cœur du Sabah avec ses paysages splendides quelque peu endommagés avec la surplantation de palmeraies. Quatre heures plus tard avec une escale déjeuner, nous voilà proches de la destination. Kundasang en vue, nous nous apprêtons à descendre mais en observant l’environnement il est clair que nous allons rester en rade alors que notre hôtel est à 14 km. Bon nous restons dans le bus et à l’approche de l’embranchement de l’hôtel, merci le GPS, nous demandons à nous arrêter devant un café restaurant . Et voilà il ne nous reste plus qu’à parcourir 100 mètres à pied. Nous voilà superbement installées avec une vue magnifique sur la montagne qui va disparaître dans la brume en moins de cinq minutes. A 1525 mètres d’altitude la température a chuté de 10 degrés et malgré chaussettes et blouson, nous grelotons à 23 degrés. Apéro sur une des terrasses de l’hôtel et à tort je retente un verre de vin, comme en Inde la bière reste la seule valeur sûre de l’apéro.
Ce matin la brume semble ne pas vouloir disparaître, première apparition du mont, puis plus rien. Un peu déçue je retourne sur notre terrasse et je sens le soleil chauffer, vite retour à la terrasse du mont et là, le Mont Kinabalu, le plus haut de Malaisie à 4095 mètres nous dévoile ses splendeurs. Des chinois, installés ici depuis 3 jours, le découvrent pour la première fois. Génial pari tenu pour moi, j’avais réservé cet hôtel quelque peu luxueux et surtout le seul avec une vue pareille pour palier au refus de Martine de passer deux jours à grimper cette montagne et pour couper la route. Et lorsque je vois que le mont a de nouveau disparu dans la brume je pense que cette formule Safari photos depuis l’hôtel était la meilleure. Nous sommes dimanche et tous les bus sont complets ; il ne nous reste plus qu’à trouver un taxi pour rejoindre Kota Kinabalu.
Excellent dimanche à tous
2 thoughts on “Sur la route du Mont Kinabalu”
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T’as raison, y a pas assez de touriste à la Mouette, bientôt on sera obligé d’aller manger à Moëlan….
Il joue à cache cache avec toi et la brume ton mont Kinabalu…
ça aurait fait une sacrée grimpette !