Sur les rails de Bandar

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Difficile de quitter  des coussins du jardin. On en profite pour étudier un peu notre futur itinéraire. A présent que nous savons qu’il n’existe pas de bus ou train direct d’Ispahan à Tabriz ou Jolfa, ce n’est plus certain pour nous d’aller visiter le nord. Nous nous  contenterons des alentours de la mer Caspienne. Trop tard pour le musée de l’eau, les rues du vieux Yazd grouillent de population, famille, femmes avec enfants déambulent le long des commerces et arpentent le bazar. On ne voit pas beaucoup d’achat, on en conclue qu’il s’agit de la sortie du soir. Hormis sur la collection de tchador, aucune chemise n’a attiré mon attention. Enfin si mais cela était sur l’avenue qui relie la tour de l’horloge à la mosquée du vendredi, une sorte de champs Élysée local. On a déjà testé le jus d’orange au prix du dîner. Dans cette rue, les tchadors en soie font tomber le noir après la nuque  pour dévoiler de magnifiques dessins coloré. Très chic ici le tchador.

Au dîner ce sera chameau et soupe de style lentilles basilic. Direction la gare avec plus d’une demi-heure d’avance.  Nous pénétrons dans une grande salle sans visibilité sur l’unique voie de la gare. Aucune information affichée en anglais et apparemment cette langue est ignorée par la plupart des voyageurs et du personnel. Bon en montrant nos billets au point d’informations nous savons que le train est prévu avec 45 minutes de retard. Les portes s’ouvrent après un premier contrôle de billet nous accédons à une seconde pièce avec vue sur la voie. Le train entre en gare, on y va. Facile de trouver le wagon les chiffres sont affichés en arabe comme nous. En revanche heureusement que Martine a été une bonne élève et a appris les chiffres en persan sur les conseils d’d’Alexandre, ça a aidé  pour trouver nos couchettes.  Moi j’ai juste retenu que le cœur à l’envers c’est 5. 

Installation un peu sportive mais surtout très drôle avec nos voisines qui voulaient à tout prix communiquer en farsi évidemment.

Petit déjeuner dans l’espace restaurant même si un kit petit déjeuner nous a été fourni pendant notre installation de même que draps , couverture et oreiller. Pas de langue anglaise en vue mais deux serveurs et deux clients au petit soin afin que l’on ne manque de rien. 

Alors, c’est l’heure de ma cigarette, je me dirige vers un soufflet comme lorsqu’on était ados dans les trains français. Et là je constate que je ne suis pas seule. Des hommes fument à la fenêtre sous la pancarte d’interdiction, le contrôleur de ce wagon sort et ne dit rien .  On sent que les interdits ici se respectent plus avec la pression sociale que les services d’ordre. Tous es membres du personnel public, policiers, militaires, douaniers, surveillants de musée, vendeursyy3kkjokki de ticket… affichent un flegme et un certain laxisme déconcertant. Et à la façon qu’ont les chauffeurs de voiture de baisser leur portable dès qu’ ils repèrent une voiture de police routière, on se croirait chez nous.

Nous voilà prises en charge par le père d’une voisine de couchettes en persan dans le texte. Voiture de luxe climatisée tout va bien. 

[wpvideo duvGgfFE]

1 thought on “Sur les rails de Bandar

  1. Chameau ?????
    Bolognese hachi parmentier saucisses lasagnes gigot a la broche
    Un monde s ouvre
    Beurk!

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