Pas de crocodiles en vue ni de pluie d’ailleurs, juste des hérons et des aigrettes qui commencent leur partie de pêche. Nous, on attend de pied ferme l’ouverture du restaurant pour le petit déjeuner. 8h, le café est libéré et le reste suit. Un peu de blabla et comme prévu le bateau pour l’excursion sur la New River jusqu’au site Maya Lamanai, ce qui signifie crocodile immergé en maya, accoste à notre ponton. Nous ne sommes pas seules cette fois, 11 autres personnes sont déjà à bord et nos voisins embarquent également. Luis, notre guide est un gai luron au rire d’Eddy Murphy, d’origine Garifuna, son anglais n’étant pas sa langue maternelle, il va s’avérer très audible pour nous. Et les américaines vont faire un effort de prononciation alors c’est parfait. 3h de navigation dans la rivière en mode James Bond avec les moteurs à fond, entrecoupé de freinage brusque histoire de saluer au passage crocodiles, singes, hérons, martin pêcheur, chauves-souris nichées dans des troncs et j’en passe. Nous voilà débarqués sur le site Lamanai qui était l’une des villes les plus longtemps occupées de façon continue – d’environ 500 avant JC à 1675 après JC ou plus tard – probablement en partie en raison de sa situation sur une route commerciale majeure, la New River qui relie ce site au Mexique. Mais pour nous demain il faudra passer par la route. Sur les 778 structures nous ne visiterons que les majeures mises à jour entre 1974 et 1988 à savoir le temple au masque de jaguar enfin il faut un peu d’imagination pour le repérer (ce sont les trous dans la pierre qui le forment). Ensuite le grand temple malheureusement en rénovation alors que c’est lui qui offrait la plus belle vue depuis son sommet et le temple des masques vraiment remarquable. Ses sculptures ont pu être sauvées des espagnols grâce à l’autre temple qui, à cette époque, le recouvrait. C’était vraiment une particularité des mayas que de construire les temples en superposition. Luis nous a montré les photos des sites travaillés à l’ordinateur de façon à faire apparaître les parties toujours sous terre et les couleurs, c’est impressionnant. Notre visite s’achève dans la nature qui borde le site avec un excellent repas préparé par la maman de Luis que nous partageons tous ensemble, un punch en main. Retour sur notre ponton en mode express cette fois-ci et une heure plus tard nous débarquons avec nos voisins de cabane américains. Un peu de blabla avec un jeune couple suisse parti depuis le Canada en camping-car avec leur petite fille d’un an et qui vont poursuivre leur voyage jusqu’au Sud du Chili. Mais attention ce soir je guette et nous ne loupons pas le dîner de chez nous. Martine m’en veut car j’ai eu la bonne idée de prendre l’apéro sur une des tables au bord de l’eau et cela signifie une nuit de gratte car les moustiques d’ici se moquent totalement du répulsif. Voilà aujourd’hui nous a permis de retrouver un peu l’ambiance nature du Guatemala qui est juste à côté ; mon téléphone guatémaltèque a même capté le réseau quand j’étais au sommet du temple des masques. Demain nous quittons le Belize pour poursuivre notre découverte du Mexique avec la Riviera Maya.
Bon dimanche à tous
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Arrivées à Orange Walk
Nous adoptons la devise go slow de Caye Caulker. Le soleil joue avec les nuages mais la chaleur demeure. Petit déjeuner tranquille enfin petit c’est une expression en ce qui me concerne et bouclage des sacs. Rapide pour moi car tout reste en pile sur la valise. Martine, elle, doit effectuer le tour de tous les tiroirs et placards mis à sa disposition, c’est plus compliqué. Nous n’allons pas prendre un coup de chaud, c’est donc un taxi voiturette de golf qui passe nous prendre pour l’embarcadère. 11H nous quittons l’île pour Belize City où un autre taxi nous dépose à la gare d’autobus. Coup de bol, le nôtre est prêt à partir pour un voyage direct sur Orange Walk et il reste de la place. Un peu avant 15h nous découvrons notre nouvelle cabane face à la rivière New river. C’est un hébergement stratégique car demain matin le bateau passe nous prendre juste devant notre table de petit déjeuner. Nous passons un grand moment à papoter en espagnol avec nos propriétaires tout en dégustant d’excellentes quesadillas de poulet. Puis face à notre hésitation à redescendre vers le sud pour aller visiter la grotte que nous avons loupé à l’aller, Lance, le fils guide de la maison nous entreprend sur un tour privé pour rallier San Ignacio par la jungle. Forcément les mots piste dans la jungle, perroquets et guépards font briller mes yeux. Mais il a cru qu’il en sortait de l’or. Après une rude négociation nous sommes parties en réflexion et au final c’est le temps de voyage restant qui l’a emporté si nous voulons prendre le temps de flâner au Mexique. Pour le moment la pluie n’est pas apparue mais ce soir il faut remettre un pantalon et des chaussettes c’est terrible. Voilà encore un programme relax qui n’arrange en rien le bouton de mon jean qui refuse toute fermeture et vu le menu que j’ai déjà repéré pour ce soir cela ne va pas s’arranger. En activité il ne nous reste plus que le sprint car le patron nous a prévenu que les crocodiles gagnaient la berge devant notre bungalow pour la nuit. Du coup comme à présent il fait noir je n’ose pas descendre et reculer pour le prendre en photo. Je le mettrai demain. Vraiment nous sommes gelées et le thermomètre affiche 26… le retour dans 13 jours risque d’être difficile. Changement de programme notre restaurant est déjà fermé à 19h20 il ne nous reste plus qu’à aller en ville. Un peu de sport du coup et une super adresse avec une serveuse avenante et fière de nous parler du Belize. Elle met l’accent sur la mixité avec la pratique des trois langues (garifuna, espagnol et anglais) auxquelles sont liées des traditions musicales et de danses et insiste sur la culture Maya omniprésente dans le choix des décorations et des noms de restaurant notamment. Une excellente viande pour moi et des crevettes coco pour Martine et une bouteille de vin français svp. Nous voilà de retour à la cabane prise en photo pendant que Martine surveillait et à présent que le vent est tombé nous n’avons plus froid. Vous êtes rassurés ?
Excellent week-end à tous
Blue hole et pélicans
Réveil juste après le soleil histoire de profiter directement des bleus éclatants à présent que le vent s’est calmé. Petit déjeuner dans ce décor paradisiaque et hop en vélo jusqu’à notre point de rendez-vous. Là nous rencontrons Marie Noëlle et deux charmantes coronavirus qui se font passer pour des japonaises. Une voiturette taxi passe nous prendre et direction l’aéroport. Daniel, le mari de Marie Noëlle qui reste à terre va gentiment filmer le décollage avec un super commentaire qui ne ressort malheureusement pas dans la vidéo. Et voilà c’est parti pour une heure de régal pour les yeux. Tim notre pilote prend soin de pencher l’avion afin que nous puissions profiter au mieux de ce cénote perdu dans la mer. On se croyait déjà à bout de brousse mais certaines îles montrent que nous pouvons nous perdre encore plus loin. Une des îles appartient à Leonardo Di Caprio qui pensait y construire un hôtel de luxe mais une chance pour la nature les pêcheurs s’opposent au projet. Retour chez nous, baignade et nous partons déjeuner au village un savoureux curry coco aux crevettes. L’appel du ponton se fait ressentir alors bronzage et baignade occuperont le reste de l’après-midi avant de rejoindre notre café coucher du soleil avec apéro, pélicans et frégates. Hop, piña colada pour Martine et banane colada pour moi, vous savez quoi ? On n’est pas mal ! Je regrette déjà de ne pas rester une journée de plus mais de nouveaux beaux paysages nous attendent. Demain nous changeons de lieu et de cabane mais sous la pluie cette fois. Bah avec 30 degrés nous devrions supporter et en plus non seulement cela va reposer la peau du soleil mais en plus cela nous donnera une impression de solidarité avec les bretons…et les autres. Pas trop de blabla aujourd’hui juste des images…
Le blue hole est un trou quasiment circulaire, d’un diamètre de plus de 300 mètres et d’une profondeur mesurée de 124 mètres. À l’origine de sa formation, pendant la dernière période glaciaire lorsque les niveaux de mer étaient beaucoup plus bas, c’était une grotte calcaire. Lorsque le niveau de l’océan s’est élevé, les cavités souterraines ont été inondées, et le toit de cette grotte s’est effondré créant ainsi un cénote. Il fait partie du Récif Lighthouse et il est protégé au sein de la barrière de corail du Belize.
Excellente journée à tous
Le blue hole en filmhttps://youtu.be/9gsrJnScHaw